Algérie

Abdelmalek Boudiaf au colloque international sur les politiques du secteur



Abdelmalek Boudiaf au colloque international sur les politiques du secteur
Le plan cancer a été remis au président de la République et des commissions ont été installées au niveau du département de la Santé. Les assises du secteur sont repoussées au mois de mars.Le projet d'un institut du cancer prévu à Oran sera relancé.Les travaux du colloque international sur les politiques de santé se sont ouverts hier à l'hôtelEl-Aurassi. Organisée par le ministère de la Santé sous le haut patronage du président de la République en collaboration avec l'Ecole supérieure des sciences politiques, la rencontre qui se poursuit aujourd'hui a été rehaussée par la présence à la cérémonie d'ouverture de plusieurs ministres, à savoir Boudiaf, Baba Ahmed, Amara Benyounès, Messahel, Khoudri... et Sidi-Saïd, ainsi que l'ex-ministre de la Santé. De nombreux professionnels du secteur ont pris part aux travaux de la première journée marquée par plusieurs communications de responsables au ministère de la Santé et de tables rondes thématiques. Ouvrant les travaux, le ministre de la Santé a d'emblée tenu à souligner que "le colloque se tient sous le haut patronage du président de la République". Une preuve que Bouteflika "attache une grande importance au secteur de la santé qui était souvent l'objet d'instructions spéciales relatives à la nécessité d'une bonne prise en charge des usagers de la santé et leur offrir les meilleurs services". Selon Boudiaf, l'échange d'expérience avec les intervenants étrangers sur les aspects complexes du secteur et les recommandations du séminaire "serviront pour l'enrichissement de la nouvelle loi sanitaire qu'il faut impérativement revoir, car elle ne répond plus aux besoins".Une loi dont la première mouture est finalisée, et qui a été soumise aux différents intervenants et partenaires du secteur pour enrichissement. Elle sera également débattue entre professionnels lors des prochaines assises de la santé, qui se dérouleront probablement au mois de mars prochain. "Nous les avons programmées initialement pour le mois de février prochain, mais comme nous envisageons de tenir un autre colloque international traitant d'autres aspects du secteur, nous avons repoussé les assises au mois de mars prochain". Pour ce qui est de la révision de la carte sanitaire, "l'opération a été déjà lancée par l'élaboration d'une loi sur la réhabilitation de la carte sanitaire que nous avons transmise aux différents partenaires qui nous ont donné leurs opinions. La loi est actuellement au niveau du Premier ministère. Elle sera débattue au niveau du gouvernement pour soit y apporter des modifications, soit l'approuver. La première mouture est finalisée".Reste maintenant la révision de la loi sanitaire qui est en cours. Tenir des colloques est la meilleure manière de le faire pour que les professionnels puissent rattraper ce que nous avons peut-être laissé passer. "C'est la seule façon de proposer et élaborer une loi pérenne. Tout le monde est impliqué et est invité à participer." "Ce n'est pas pour demain, ça va prendre peut-être deux ou trois mois, voire cinq mois au maximum, mais on finira par régler tous les problèmes", souligne Boudiaf. Et de rappeler que "son département a fait un audit du secteur en un temps record qui nous a révélé la nécessité de revoir deux points essentiels : l'organisation et la gestion".Le ministre de la Santé, qui a déjà fait le diagnostic du secteur, est aujourd'hui en quête d'une "méthodologie de travail pour faire de la santé algérienne un modèle. Il faut avoir le courage de mettre fin au chevauchement des missions et prestations dans le secteur". Qu'en est-il du secteur privé qui exerce en solo ' "Les deux secteurs public et privé sont complémentaires. D'autres pays nous ont devancés dans cette vision des choses, telle la Turquie où c'est le privé qui tire le public vers le haut."D'autre part, le ministre a révélé que le plan cancer exigé par le président de la République lui a été remis et des commissions ont été installées au niveau du département de la Santé. Elles travaillent. Pour ce qui du projet d'un institut du cancer, "le gros ?uvre est achevé à Oran avec une évaluation de trois milliards de dinars. Les cahiers des charges sont achevés et un avis d'appel d'offres a été lancé. Le projet sera repris pour le diagnostic et la recherche".Pour ce qui est du volet de la contestation sociale et du préavis de grève des paramédicaux, Boudiaf reste optimiste et "ne croit pas que le débrayage aura lieu, car tous leurs problèmes ont été pris en charge". La première journée a été également marquée par plusieurs communications traitant de divers domaines du secteur. Le système de santé de l'Indépendance à nos jours, le financement du secteur, la politique de formation, la politique du médicament...M BNomAdresse email




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