Abdelmalek Boudiaf à Batna

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a donné, hier lors de son passage à Batna, le coup d?envoi de la formation des médecins généralistes en oncologie. Cette formation est assurée dans 7 centres en Algérie, dont ceux de Batna, Constantine et Oran, et concerne, selon le ministre, une généralisation des connaissances en oncologie à tous les généralistes.«On a commencé par l'oncologie et on poursuivra avec les autres spécialités», a-t-il affirmé. Chaque session concernera pas moins de 40 médecins et les promotions se succèderont jusqu'en 2019. Toujours selon Abdelmalek Boudiaf, ces formations s'inscrivant dans le cadre de la nouvelle réglementation décidée par le ministère, consistent en «les soins et l'hospitalisation à domicile», et ce, pour soulager le patient de plusieurs contraintes qu'il subit ainsi que les structures sanitaires.Ces dernières, malgré une relative amélioration, sont souvent surchargées. En outre, le programme universitaire, avec le concours du ministère de l'Enseignement supérieur, sera amélioré pour que les étudiants en médecine puissent bénéficier des mêmes connaissances à la fin de leur cursus. Questionné sur la teneur et l'applicabilité de la nouvelle loi de santé en préparation, l'hôte de Batna a déclaré qu'elle a été faite dans le sillage des nouveaux changements de l'institution médicale déjà engagés.Elle contient environ 500 articles et sera dévoilée dans un mois au maximum. «Le patient est le point de départ et la finalité de cette loi», a-t-il commenté. Par ailleurs, et bien qu'il ait affiché sa satisfaction au sujet de la gestion des structures sanitaires à Batna, pour, entre autres raisons, le remboursement de toutes leurs dettes, Abdelmalek Boudiaf a tenu à prévenir tous les gestionnaires du secteur qu'il sera sans pitié avec celui qui n'applique pas la réglementation.«Rien n'est nouveau, c'est un retour à la réglementation qui a toujours existé et qui n'était pas appliquée», a-t-il dit, avant d'ajouter, à titre d'exemple, qu'il n'est pas tolérable qu'un médecin ne fasse pas de garde. «S'il n'en est pas capable, qu'il remette sa blouse blanche et retourne chez lui», dixit le ministre.