Algérie

Abdelmadjid Tebboune à Addis-Abeba



Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a quitté, hier matin, Alger, à destination d'Addis-Abeba à la tête d'une importante délégation pour prendre part à la 33e session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'état et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) dont les travaux de deux jours débuteront aujourd'hui.Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a quitté, hier matin, Alger, à destination d'Addis-Abeba à la tête d'une importante délégation pour prendre part à la 33e session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'état et de gouvernement de l'Union Africaine (UA) dont les travaux de deux jours débuteront aujourd'hui.
La session sera consacrée au thème "Faire taire les armes: trouver les conditions adéquates au développement de l'Afrique". Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA écouteront également un exposé qui sera présenté par le président de la République sur "La situation du terrorisme en Afrique et les moyens d'y faire face plus efficacement", a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
Le Président Tebboune devra, en outre, participer à la réunion du Conseil de la paix et de la sécurité de l'UA, dont l'Algérie est membre, consacrée à l'examen des derniers développements de la situation en Libye et dans la région du Sahel. Par ailleurs, le président de laRépublique aura, en marge de cette session, des entretiens bilatéraux avec nombre de ses homologues africains et de responsables internationaux de haut iveau invités au sommet. Libye - Sahel : juguler es deux crises Le sommet qui va réunir 15 chefs d'Etat membres du CPS, le Premier ministre libyen, Faiz Essaraj, le SG de l'Onu et le président du comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, le Président congolais,
Sassou Ngessou. Des chefs d'Etat africains vont assister à ce sommet pour discuter notamment de la crise au Sahel entremêlée à celle de la Libye, dont le Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, président du G5 Sahel et du processus de Noakchott, le sudafricain Cyril Ramaphosa et le nigérien Issoufou Mahamadou, président de la Cedeao et le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune. En définitif, le sommet a pour objectif "de sécuriser une démarche africaine adaptée qui aidera à fixer le cessez-le-feu, le respect de l'embargo sur les armes et la cessation des interférences en Libye", a indiqué le chef du CPS, l'Algérien Smaïl Chergui dans un entretien à l'APS. Au menu de ce sommet extraordinaire figure l'examen des conclusions de la réunion du comité de haut niveau sur la Libye à Brazzaville, celles du Congrès de Berlin ainsi que les acquis de la réunion des pays frontaliers de la
Libye qui s'est tenue le 23 janvier à Alger.
Il s'agit notamment de déterminer les mesures opérationnelles pour rendre le comité de haut niveau sur la Libye plus proactif et de définir la contribution de l'Afrique à la cessation effective des hostilités. Au titre des contributions au processus de règlement de cette crise, l'UA va proposer une mission conjointe d'observateurs avec l'Onu pour surveiller le respect du cessez-le-feu après que les deux camps rivaux ont accepté de négocier une trêve durable. Le déploiement des observateurs militaires et civiles sur le terrain est envisagé juste après la signature de la cessation des hostilités entre les deux belligérants libyens, a confié à l'APS une source proche de la réunion. La proposition intervient au lendemain des pourparlers de Genève entre le gouvernement d'Union nationale et l'Armée nationale libyenne qui tous deux ont accepté le principe de transformer la"trêve en un cessez-le-feu durable". Lesconditions de cet accord nesont pas encore établies. L'Afriquequi veut se ressaisir du dossier libyen après en être exclue pendant des années, s'est vue confiée par la conférence de Berlin la mission d'organiser une conférence de réconciliation nationale en Libye.
C'est dans le même sillage que l'Afrique du Sud qui succède à l'Egypte à la tête de l'Organisation panafricaine à fait de la crise libyenne l'un des dossiers prioritaires de sa présidence. Le CPS mettra à profit ce sommet pour appeler, par ailleurs, à un sursaut au Sahel où la menace s'étend et guette aujourd'hui l'ensemble des pays côtiers comme le Benin, le Ghana, le Togo et la Côte d'Ivoire. Le commissaire Chergui plante à la veille du sommet un "décor sombre" de la situation au Sahel: arrivée massive des terroristes de "Daech" dans la région, prolifération des armes, évolution des modus operandi des attaques terroristes, porosité des frontières et manipulation des violences intercommunautaires par des groupes terroristes. Autant de défis que la communauté internationale devrait "adresser dans les mêmes termes et avec les mêmes moyens" que les autres défisglobaux, soutient-il. Jusqu'ici la réponse à la crise au Sahel demeure insuffisante, alors que les contributions financières promises à la force conjointe G5 Sahel ne sont pas entièrement encaissées.
Le sommet devrait aussi aborder l'épineux dossier malien, à la lumière des derniers développements positifs dans la mise en oeuvre de l'accord d'Alger. Le CPS sera informé de l'état de la relance de la mise en oeuvre de cet accord et des avancées enregistrées ces dernières semaines en particulier avec la tenue de la 4e réunion ministérielle du Comité de suivi de l'accord (CSA) et le redéploiement des forces maliennes recomposées au nord du pays. Ce redéploiement acté par la dernière session du CSA, présidé par l'Algérie, est perçu comme une affirmation forte de l'autorité de l'Etat malien sur le territoire, notamment sur Kidal ville symbole, qui lui a échappé de longue date. Au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine il est reconnu le rôle moteur de l'Algérie dans la relance de ce processus et où l'on se félicite de la volonté du président Abdelmadjid Tebboune de faire de la stabilisation du Sahel la priorité de la politique extérieure de l'Algérie
La session sera consacrée au thème "Faire taire les armes: trouver les conditions adéquates au développement de l'Afrique". Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA écouteront également un exposé qui sera présenté par le président de la République sur "La situation du terrorisme en Afrique et les moyens d'y faire face plus efficacement", a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
Le Président Tebboune devra, en outre, participer à la réunion du Conseil de la paix et de la sécurité de l'UA, dont l'Algérie est membre, consacrée à l'examen des derniers développements de la situation en Libye et dans la région du Sahel. Par ailleurs, le président de laRépublique aura, en marge de cette session, des entretiens bilatéraux avec nombre de ses homologues africains et de responsables internationaux de haut iveau invités au sommet. Libye - Sahel : juguler es deux crises Le sommet qui va réunir 15 chefs d'Etat membres du CPS, le Premier ministre libyen, Faiz Essaraj, le SG de l'Onu et le président du comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, le Président congolais,
Sassou Ngessou. Des chefs d'Etat africains vont assister à ce sommet pour discuter notamment de la crise au Sahel entremêlée à celle de la Libye, dont le Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, président du G5 Sahel et du processus de Noakchott, le sudafricain Cyril Ramaphosa et le nigérien Issoufou Mahamadou, président de la Cedeao et le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune. En définitif, le sommet a pour objectif "de sécuriser une démarche africaine adaptée qui aidera à fixer le cessez-le-feu, le respect de l'embargo sur les armes et la cessation des interférences en Libye", a indiqué le chef du CPS, l'Algérien Smaïl Chergui dans un entretien à l'APS. Au menu de ce sommet extraordinaire figure l'examen des conclusions de la réunion du comité de haut niveau sur la Libye à Brazzaville, celles du Congrès de Berlin ainsi que les acquis de la réunion des pays frontaliers de la
Libye qui s'est tenue le 23 janvier à Alger.
Il s'agit notamment de déterminer les mesures opérationnelles pour rendre le comité de haut niveau sur la Libye plus proactif et de définir la contribution de l'Afrique à la cessation effective des hostilités. Au titre des contributions au processus de règlement de cette crise, l'UA va proposer une mission conjointe d'observateurs avec l'Onu pour surveiller le respect du cessez-le-feu après que les deux camps rivaux ont accepté de négocier une trêve durable. Le déploiement des observateurs militaires et civiles sur le terrain est envisagé juste après la signature de la cessation des hostilités entre les deux belligérants libyens, a confié à l'APS une source proche de la réunion. La proposition intervient au lendemain des pourparlers de Genève entre le gouvernement d'Union nationale et l'Armée nationale libyenne qui tous deux ont accepté le principe de transformer la"trêve en un cessez-le-feu durable". Lesconditions de cet accord nesont pas encore établies. L'Afriquequi veut se ressaisir du dossier libyen après en être exclue pendant des années, s'est vue confiée par la conférence de Berlin la mission d'organiser une conférence de réconciliation nationale en Libye.
C'est dans le même sillage que l'Afrique du Sud qui succède à l'Egypte à la tête de l'Organisation panafricaine à fait de la crise libyenne l'un des dossiers prioritaires de sa présidence. Le CPS mettra à profit ce sommet pour appeler, par ailleurs, à un sursaut au Sahel où la menace s'étend et guette aujourd'hui l'ensemble des pays côtiers comme le Benin, le Ghana, le Togo et la Côte d'Ivoire. Le commissaire Chergui plante à la veille du sommet un "décor sombre" de la situation au Sahel: arrivée massive des terroristes de "Daech" dans la région, prolifération des armes, évolution des modus operandi des attaques terroristes, porosité des frontières et manipulation des violences intercommunautaires par des groupes terroristes. Autant de défis que la communauté internationale devrait "adresser dans les mêmes termes et avec les mêmes moyens" que les autres défisglobaux, soutient-il. Jusqu'ici la réponse à la crise au Sahel demeure insuffisante, alors que les contributions financières promises à la force conjointe G5 Sahel ne sont pas entièrement encaissées.
Le sommet devrait aussi aborder l'épineux dossier malien, à la lumière des derniers développements positifs dans la mise en oeuvre de l'accord d'Alger. Le CPS sera informé de l'état de la relance de la mise en oeuvre de cet accord et des avancées enregistrées ces dernières semaines en particulier avec la tenue de la 4e réunion ministérielle du Comité de suivi de l'accord (CSA) et le redéploiement des forces maliennes recomposées au nord du pays. Ce redéploiement acté par la dernière session du CSA, présidé par l'Algérie, est perçu comme une affirmation forte de l'autorité de l'Etat malien sur le territoire, notamment sur Kidal ville symbole, qui lui a échappé de longue date. Au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine il est reconnu le rôle moteur de l'Algérie dans la relance de ce processus et où l'on se félicite de la volonté du président Abdelmadjid Tebboune de faire de la stabilisation du Sahel la priorité de la politique extérieure de l'Algérie


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