Algérie

Abdelmadjid Menasra à Boumerdès


Abdelmadjid Menasra à Boumerdès
Le conseil consultatif, instance suprême du parti du Front du changement (FC), a décidé de reporter sa décision de soutien au candidat Ali Benflis à la semaine prochaine. C'est ce qu'a affirmé hier Abdelmadjid Menasra, lors d'un regroupement des militants de son parti, organisé à Boumerdès. "La session du conseil est ouverte jusqu'à la semaine prochaine et nous espérons, d'ici-là, prendre une décision à la majorité", a indiqué M. Menasra.L'orateur reconnaît des difficultés enregistrées au sein du madjlis echoura pour dégager un consensus sur le soutien de la candidature à Ali Benflis. "Les avis divergent, mais nous allons nous prononcer samedi prochain. Et si l'option Benflis est écartée, on se prononcera pour un vote libre ou pour un vote blanc", a-t-il ajouté. Mais Menasra arrive difficilement à cacher son penchant pour l'ex-chef de gouvernement. "Seul Ali Benflis pourrait remplir les critères qui feront de lui le candidat du consensus mais, encore une fois, c'est au Conseil consultatif et à lui seul de décider." Le chef du FC souligne que son parti ne va pas s'abstenir. "Mais il n'est pas question de s'abstenir ni de boycotter, cette option fera l'affaire du pouvoir et des gens qui nous poussent vers l'inconnu", a-t-il expliqué en citant l'exemple des élections en Egypte et au Yemen."C'est grâce aux élections que les citoyens de ces deux pays se sont rendu compte des opérations de bourrages des urnes et du trafic à grande échelle qui ont discrédité à jamais les responsables de cette fraude." Le chef du FC s'est montré très critique à l'endroit des partisans du 4e mandat. "Nous vivons une époque révolue, celle des tsars et des rois, un régime qui distribue des promesses et de l'argent pour se maintenir au pouvoir." Et d'ajouter : "Il n'est pas normal qu'on accorde des faveurs à ceux qui disent oui au 4e mandat et qu'on réprimande en même temps ceux qui se prononcent contre."Menasra a qualifié la prochaine échéance électorale de bombe à retardement et de traquenard. "Le pouvoir continue de museler les médias et de bâillonner toutes les voix qui appellent à un scrutin libre et démocratique", avant d'ajouter : "Nous savons que cette élection est déjà jouée d'avance et les observateurs internationaux qui participeront au décor de cette fraude sont complices, mais nous devons y aller quand même pour avoir plus d'arguments dans les jours à venir." L'ex-compagnon de Nahnah précise que le pays va entrer dans une zone de turbulences après les élections."Le président Bouteflika doit sentir ce que ressent le peuple et seule l'Algérie compte pour nous, et nous n'acceptons pas les intimidations qui sont adressées aux citoyens, à la presse et aux médias en général." Le président du FC a tenu à exprimer sa sympathe pour tout mouvement créé çà et là et qui demande la démocratie et une Algérie plurielle, tout en dénonçant "les méthodes utilisées pour arrêter leurs adhérents". Il a également mis en garde tous les responsables chargés de veiller au bon déroulement de ce scrutin de respecter le choix des citoyens, en les appelant à respecter le vote du peupleM. T.NomAdresse email


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