Algérie

Abdelkrim Djilali. Commissaire du salon


« Objectif : la puissance de la photo » Abdelkrim Djilali, ancien journaliste, s'attaque à un registre qui lui tient à c'ur : la photographie. L'organisation de cette exposition traduit sa volonté de secouer les mémoires et de donner à réfléchir sur le regard qu'on doit porter sur soi. Quel est l'objectif de cette exposition ? Les Algériens consomment beaucoup d'images mais ne les produisent pas. Pourtant, ils en ont besoin... ils ont besoin d'avoir un regard sur eux-mêmes. Cette exposition est une question plus qu'une réponse : la photo n'est pas que de plaire. Elle est faite pour semer la pagaille ! Pourquoi 13 photographes ? Pourquoi pas 13 ? A l'origine, il devait y en avoir 15, mais pour des aspects d'organisation, j'ai retenu ceux-là. Et mon but n'est pas l'exhaustivité, ce n'est qu'un début. C'est un concept ouvert. L'idée est d'en faire une tradition, une fois l'an, pour traduire la puissance de la photo algérienne à travers plusieurs générations. Certaines photos exposées ont fait le tour du monde, alors qu'elles n'ont pas été publiées ici. Et puis, ces photographes ne se connaissent pas tous ! Pensez-vous qu'il y ait réellement une carence de la photographie algérienne ? La photo est réduite à une vignette. Où peut-on voir des photos ? En dehors des journaux, on n'en voit presque pas. Pour cette exposition, certaines étaient cachées dans des cartons. Elles ont été ressorties pour l'occasion. Ça veut tout dire.
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