ABDELKADER OUALI à ORAN

Ce jeudi, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, M. Abdelkader Ouali, était très à cheval sur la nécessité d'adopter un comportement responsable et engagé pour la protection de l'environnement.Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Lors d'une rencontre au niveau du siège de la wilaya d'Oran, le ministre déplore le fait qu'il y a un certain nombre de comportements qui nuisent à la société et à l'environnement de façon générale. «Il faut qu'on se mette en tête de façon définitive et incontournable que c'est un problème d'avenir et de devenir, l'environnement doit être un secteur incontournable quand on veut mettre en place un projet, l'environnement à son avis a son mot à dire».Confiant quant au rôle que jouera à l'avenir la plateforme d'alerte et de suivi des infractions environnementales, mise en place par son département, le ministre dira qu'il s'agit là de «lutter contre la réticence sur l'information et lutter contre le : «je n'ai pas vu, je n'ai pas entendu».Maintenant, nous allons avoir une base de données dont l'objectif est de collecter l'information, de lancer l'alerte et d'informer l'autorité concernée. Par exemple, une cimenterie où il y a une pollution atmosphérique, c'est capter, enregistrer, c'est le ministère de l'Industrie et il y aura un suivi, je pense que c'est le minimum», dira le ministre.Ce système informatisé, sera accompagné indique l'intervenant par un autre instrument pour lequel il est prévu de signer des conventions. Il s'agit d'une charte qui va lier des opérateurs, la société civile, ainsi que des associations avec les autorités territoriales.«Ce sont les deux fondements pour bâtir cette citoyenneté, une mise en lien et une contractualisation, le lien c'est l'observatoire et la contractualisation c'est la charte. Il y a un programme qui a un cahier des charges, qui est une rencontre de plusieurs volontés autour des problèmes, je pense qu'à partir de là , on ne peut que se mettre au travail».L'Algérie produit des déchets et des rejets, face à cela le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement est en train de recenser les unités polluantes. A ce niveau, le ministre dira que son département a repéré près de 450 points noirs sur le littoral qu'il faut immédiatement traiter, dit-il.En s'adressant à la société civile, Abdelkader Ouali dira que la période des projets pilotes, c'est fini, il faut dupliquer, dit-il, «j'ai réussi un projet de tri sélectif, tout de suite je vais l'appliquer sur un autre quartier, la période d'exposition c'est fini, de la même façon pour l'irrigation des eaux traitées, il faut sortir de la période expérimentale. Nous aurons bientôt 800 millions d'eau traités qui vont dans les oueds, il faut bien orienter cela vers l'agriculture.».Suite à quoi, le ministre a pris part à l'installation du comité de suivi et d'évaluation national, suivi de signature de conventions, puis d'une visite d'inspection et de travail au niveau de projets relevant de son secteur.