Algérie

Abdelkader Messahel à la réunion de l'Union africaine sur la Libye : «La paix avant tout»



«Faire prévaloir la logique de la paix sur celle de la guerre». Tel est le message qu'Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, délivré aux participants à  la réunion du Comité ad hoc de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, dans la capitale éthiopienne. Pour la énième fois, il a réitéré l'appui de l'Algérie à  la «feuille de route» de l'Union africaine qui identifie 4 impératifs à  mettre en œuvre «avec engagement et détermination»Â : un cessez-le-feu immédiat et effectif qui soit vérifiable, la prise en charge des aspects humanitaires dont le sort des migrants africains, un dialogue inclusif entre tous les Libyens et la prise en charge des aspirations légitimes du peuple libyen à  la démocratie et au progrès. Il a appelé aussi les pays du Continent à  apporter leur «soutien actif» à  cette démarche qui ambitionne de régler, un, un problème africain par les Africains et deux, «dans le respect de l'intégrité de la Libye, de sa souveraineté et de l'unité de son peuple». Les conséquences de la situation en Libye sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et notamment ceux de l'espace sahélo-saharien, «au vu de la circulation incontrôlée de grandes quantités d'armes de différentes catégories, et des tentatives de récupération de la part des groupes terroristes et extrémistes» n'ont pas été omises. Tout comme le plan humain. Dans son intervention, il a exhorté l'UA à  la «solidarité» avec les pays du voisinage de la Libye, qui accueillent dans des «conditions difficiles», des milliers de réfugiés fuyant la Libye, dont un grand nombre de migrants africains. Outre le conflit qui oppose Tripoli à  Benghazi, le ministre algérien a rappelé à  ses pairs sur la responsabilité de l'Afrique qui s'était dotée d'outils pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits, le groupe des sages, le système d'alerte rapide, la force africaine en attente et de principes doctrinaux et d'instruments politiques visant à  promouvoir et à  renforcer les valeurs partagées du dialogue et de la bonne gouvernance, à  assurer «la paix et la stabilité» du continent. Deux conditions «sans lesquelles aucun développement durable ne peut se concevoir», dit-il suggérant une «évaluation» au besoin de ces mécanismes et outils pour les adapter en fonction des menaces nouvelles à  la paix et à  la sécurité sur le continent.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)