Abdelkader Djenidi nous a quittés Sports : les autres articles

La faucheuse est insatiable. Elle a de nouveau emporté un autre serviteur du football, Abdelkader Djenidi, ancien joueur du CR Belouizdad, entraîneur, conseiller auprès de son club et de nombreux joueurs, toutes générations confondues depuis les années 1980.
Le regretté s'est éteint hier à l'étranger des suites d'une longue maladie. Toute sa vie, il l'a consacrée au football. Dénicheur de talents hors pair, fin connaisseur du football, il a conseillé et placé de nombreux joueurs au sein des clubs de l'élite. Au printemps de sa vie, sa maison ne désemplissait jamais de dirigeants, entraîneurs et joueurs en quête de conseils avisés, qui pour recruter qui pour rejoindre un club. Aider les autres à s'accomplir dans le football était sa passion. Il l'a toujours fait bénévolement.
Au crépuscule de sa vie, il n'a eu droit qu'à l'oubli de la part, justement, de ceux qu'il a aidés à améliorer matériellement et confortablement leur vie. L'ingratitude du milieu du ballon rond à l'égard de cet homme juste, loyal, aimant aider son prochain, renseigne sur ce milieu qui conjugue toujours au présent. Abdelkader Djenidi était un homme humble. Il l'est resté toute sa vie. Il a combattu la maladie de toutes ses forces avec l'aide de sa famille et de quelques amis qui ne lui ont jamais tourné le dos. Il appréciait beaucoup l'humanisme et le dévouement du personnel de l'hôpital de Blida où il se soignait depuis des années.
Les dirigeants, entraîneurs et joueurs qui l'ont soutenu se comptent sur le bout des doigts d'une seule main. Lui, sa porte était toujours ouverte pour donner un coup de main, un conseil avisé et pour faciliter la voie à de nombreuses carrières de footballeur. C'était un homme bon. Profondément. Il n'a laissé que de bons souvenirs à ceux qui l'ont connu et côtoyé.
A sa famille et ses proches, El Watan présente ses condoléances, compatit à leur douleur et prie Dieu le tout puissant de l'accueillir en son vaste paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.