Algérie

Abdelkader Bouazghi : "Promotion d'une agriculture productive et moderne"


Dossier préparé par Ammar Zitouni
Au lendemain de la tragédie nationale, la reconstruction nationale dans tous les domaines a été placée au c?ur du débat à travers des stratégies de réhabilitation et de modernisation.
Au fil de cette reconstruction nationale, le secteur névralgique de l'agriculture et du développement rural a été placé au c?ur des priorités de l'Etat. Afin de revitaliser la vie de la campagne et de ses habitants. En effet, le monde rural dans son ensemble a souffert des affres du terrorisme abject et des épreuves de la tragédie nationale. Partant de cette constatation, il a été mis en place à partir de 2000, un Plan national de développement agricole visant à encadrer le renouveau agricole et à relancer le secteur en encourageant les fellahs et en mettant à contribution les initiatives privées à travers la mise en valeur des terres et l'investissement. Cet intérêt du président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika pour le monde rural s'est traduit au fil des étapes, de concrétisations par l'allégement des charges sur les exploitations agricoles collectives, la mobilisation du soutien et des mesures incitatives en faveur de l'activité agricole dans les différentes régions du pays et à la plupart des créneaux, de l'élevage à la céréaliculture en passant par la conservation des forêts ainsi que la redynamisation de l'activité halieutique.
Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi est convaincu à ce sujet pour dire que "l'investissement dans le secteur de l'agriculture a fait du secteur une base et un moyen de contribuer à la croissance économique, précisant que la valeur de la production agricole en Algérie est passée de 500 milliards de dinars en 2000 à 3000 milliards de dinars actuellement". Ceci est une preuve d'existence d'une réelle richesse dans notre pays, et que l'importation se limite aujourd'hui à trois ou quatre produits dont le blé, le lait et parfois les viandes ; ce qui a été réalisé et les résultats obtenus à ce jour par le secteur de l'agriculture est une véritable révolution qui a eu un impact positif en terme de produits agricoles ", affirme M. Bouazghi. Il rappelle que le monde rural qui était à l'origine de l'exode vers les villes est aujourd'hui plus productif et dynamique grâce aux sommes importantes débloquées pour être injectées dans le secteur agricole. Le ministre de l'Agriculture met cette avancée dans le secteur agricole et le monde rural sur le crédit de la politique de bonne gouvernance, décidée par le Président Abdelaziz Bouteflika, à travers tous les programmes réservés à l'agriculture depuis 2000, visant un seul objectif réaffirmé par le Plan d'action du gouvernement qu'est le développement rural et l'autosuffisance alimentaire; cet effort continu envers le secteur de l'agriculture et de la campagne s'est consolidé par la révision des lois et règlement en vigueur. En effet, la loi d'orientation agricole et le texte définissant les modalités d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat ont donné une impulsion significative à l'activité agricole en garantissant les droits des propriétaires d'exploitations collectives et en mettant en place des jalons clairs pour favoriser l'investissement dans le domaine de l'agriculture. Dans cet esprit il y a lieu de rappeler qu'au début de l'année 2009, le Président Abdelaziz Bouteflika avait annoncé, un programme de soutien financier de l'Etat à toutes les filières de l'économie agricole ainsi qu'au développement rural. Les avancées réalisées en matière de développement agricole sont encourageantes, même si ces acquis ou accomplissements nécessitent encore davantage d'efforts afin de parvenir à garantir la sécurité alimentaire du pays et à augmenter l'apport de l'agriculture à la croissance nationale et à la diversification de l'économie. Les résultats enregistrés par le secteur de l'agriculture sont louables compte tenu des difficultés et des entraves entourant cette activité.
Comme dans toutes les régions du monde, l'agriculture demeure tributaire de la pluviométrie en dépit de l'effort consenti par l'Etat pour la construction de barrages et ce, parce que l'Algérie est confrontée aux changements climatiques et que l'activité agricole nécessite le recours à grande échelle aux techniques modernes en matière d'irrigation et d'économie d'eau. L'eau, cette préoccupation de tout moment.
Les dernières années qui ont connu la grande sécheresse ont frappé presque toutes les régions du pays où le manque d'eau imposait déjà de vivre dans un équilibre précaire avec la nature. Certaines saisons, il n'est presque rien tombé. Avec des nuances, c'est un écart de même ampleur que l'on constate dans le littoral plus arrosé ; autant dire que la situation, rendue déjà difficile par l'accroissement démographique et la surexploitation des terres qui en résultait, a dépassé le seuil limite. La dégradation des sols, la chute de la production agricole, d'abord dans les zones agricoles à faible pluviométrie, la sédentarisation des fellahs, d'abord dans les zones agricoles, puis les urbanisations massives en ont été les conséquences.
Face à cette situation, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a récemment affirmé que la surface agricole irriguée à l'échelle nationale croîtra de 2 millions d'hectares d'ici à la fin de l'année 2019, contre 1,3 million d'hectares actuellement. Ce développement projeté de la surface agricole qui s'inscrit dans le cadre du Programme présidentiel, permettra selon M. Bouazghi d'accroître les diverses récoltes agricoles notamment celles des légumes secs, des légumes et des fruits. L'objectif selon encore le ministre, est de parvenir à assurer l'autosuffisance et à diversifier la production agricole, affirmant à l'occasion qu'à la fin de 2019, pas moins de 600 000 hectares irrigués seront réservés à la céréaliculture ;
Lors de sa participation à une conférence-débat au niveau du Congrès américain à Washington, le ministre de l'Agriculture, M. Bouazghi a présenté les réalisations enregistrées par l'Algérie grâce aux programmes de développement agricole depuis 2000. Il a mis en avant les résultats probants enregistrés, " qui permettent aujourd'hui à notre pays de couvrir, par la production nationale, la quasi-totalité des besoins en produits maraîchers, fruitiers et carnés et démontrent la pertinence de la stratégie adoptée comme l'illustrent la réhabilitation de l'activité agricole et la création de multiples créneaux d'investissements pour la promotion d'une agriculture productive et moderne. Pour le ministre, " ces avancements nous encouragent à poursuivre les efforts consentis afin de consolider à travers la diversification des productions agricoles pour l'amélioration de l'offre, la réduction des importations et la dynamisation des exportations hors hydrocarbures, en s'appuyant sur une mobilisation plus accrue des capitaux et de l'initiative privée, indispensable, à la relance de l'investissement dans le secteur.
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