Algérie

Abdelhakim Boufenara. Entraîneur du CSC



« Une saison pourrie... » Le coach des Sanafir a vécu une saison difficile à la tête du CSC. Lorsque la direction du club a mis un terme au contrat de Noureddine Saâdi, Abdelhakim Boufenara ne s?est pas dérobé devant la difficulté de la tâche qui l?attendait, faisant face, avec courage, à toutes les situations. Il parle de la saison.  Dans quel état d?esprit se trouvent les joueurs à deux journées de la fin du championnat ?  Il est clair que le dernier résultat (0?0) contre l?ASKhroub a réduit à néant nos dernières chances de garder le contact avec le groupe des prétendants à l?accession. Les joueurs étaient vraiment démoralisés et abattus, puisqu?à trois journées de la fin de la compétition, on croyait encore en nos chances. J?ai décidé alors de leur accorder une semaine de repos.  Comment s?est déroulée la reprise des entraînements ?  Elle a été très difficile. Les joueurs n?arrivent pas à se remettre de la déception, surtout que beaucoup de facteurs ont joué contre nous. Des facteurs extra-sportifs qui ont fait que le club se retrouve ainsi dans une démobilisation totale. Je ne vous cache pas qu?on s?entraîne actuellement avec les juniors, puisque les cadres n?ont pas répondu présents aux séances de cette semaine. On verra comment évolueront les choses avant jeudi pour se préparer au match face au MCEE  Vous parlez de facteurs extra-sportifs...  Je veux dire par là que la non-accession du club ne relève pas de la responsabilité des joueurs, puisque même si on n?est pas la meilleure équipe de la DII, on rivalise aisément avec n?importe quel club. On a les moyens de battre n?importe quelle équipe mais force est de constater que nous sommes devenus la cible de certains milieux et clubs, qui veulent nous mettre des bâtons dans les roues. Quand je compte le nombre de buts qui nous ont été refusés, je me dis que ce n?est pas normal mais qu?il y a un véritable acharnement contre le club.  Vous pensez à quels matchs ?  Je pense au match de la phase aller contre l?ASK où deux buts nous ont été refusés, sans parler de celui qui a été refusé lors de la phase retour. On nous refuse un penalty flagrant contre l?UMS Drean, trois penalties refusés contre l?USM Bel Abbès, qui, par contre, se voit offrir un but gracieusement à la troisième minute. Autant de faits qui nous font penser qu?il y a un véritable complot contre le CSC. Avec tous ces points qui nous ont été volés, on serait deuxième sans difficulté.  Des regrets ?  Oui, puisque c?est une saison gâchée à cause de problèmes en tous genres, qui ont tout le temps freiné notre progression. On réussissait à chaque fois à les surmonter, mais on déchantait très vite à l?apparition de soucis de tout autre genre. On a réussi avec peu de moyens à faire de bonnes choses. Les Sanafir devraient penser à ça aussi.


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