« Ce ne sont pas les entreprises qui créent de la richesse »
Interrogé sur le chiffre du taux de croissance avancé par les pouvoirs publics, mais aussi par la Banque mondiale, Abdelhak Lamiri estime que « les chiffres donnés par les pouvoirs publics amènent certainement à faire des correctifs. De toutes les façons, l?Algérie ne dispose pas d?une institution de statistiques indépendante et auditées par des expertises nationales et internationales indépendantes. De ce fait, beaucoup d?institutions internationales se méfient des chiffres qui sont donnés par les autorités officielles. La Banque mondiale par exemple fait quelques correctifs par un certain nombre d?échantillonnage. Le taux de croissance avancé par l?Etat reflète effectivement la réalité, mais il faut savoir que la croissance est dans l?équipement, le logement et le BTPH et non pas dans l?économie réelle et productive. Cela ne va certainement pas se répercuter sur le niveau de vie des citoyens, parce que l?Etat est en train de mettre de l?argent dans les équipements et l?infrastructure. Le jour où l?on s?arrêtera d?en injecter, l?économie ira mal. Car ce genre de croissance est du type extensif qui consiste à mettre de l?argent du pétrole dans l?économie. Il s?agit, en fait, d?une croissance artificielle, car ce ne sont pas les entreprises qui créent de la richesse, qui investissent et qui se développent ».
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Posté Le : 15/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. M.
Source : www.elwatan.com