Le procès en appel de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel et des membres de sa famille poursuivis pour des accusations en lien avec la corruption, s'est ouvert hier après-midi, à la première chambre pénale de la cour d'Alger. Le procès qui a été réinscrit au rôle suite à la décision de la Cour suprême qui a accepté le pourvoi en cassation introduit dans les arrêts rendus par la cour d'Alger en août 2020, a été entamé par la présentation des exceptions de procédures par le Collectif de défense des accusés. Abdelghani Hamel, son épouse Annani Salima, ses fils (Amiar, mourad Chafik et sa fille Chahinaz), sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusation, dont «blanchiment d'argent», «enrichissement illicite», «trafic d'influence» et «obtention d'assiettes foncières par des moyens illégaux». Sont également poursuivis dans cette affaire, les deux anciens walis d'Oran, Abdelmalek Boudiaf et Abdelghani Zaalane, l'ancien wali de Tipasa, Ghellaï Moussa, l'ancien wali de Tlemcen, Bensebane Zoubir, ainsi que l'ex-directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), Mohamed Rehaimia. Pour rappel, la cour d'Alger avait condamné Abdelghani Hamel à 12 ans de prison ferme, tandis que ses enfants ont écopé de peines allant de 5 à 8 ans de prison ferme.
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Posté Le : 18/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com