Par: Abdelouahab Ferkhi
Pour le plus jeune des prétendants à la magistrature suprême, le militant politique Abdelaziz Belaid a appelé le peuple algérien, à travers un discours politique pesé et rélechi dont la classe politique actuelle est dépourvue. " Tous les partis politiques algériens, surtout ceux du pouvoir sont censés être des écoles de formations politiques pour du moins hisser la classe politique à un niveau supérieur. Toutefois, ces formations politiques ont procédé, malheureusement, à concrétiser le contraire, en faisant dégringoler le niveau politique et instaurer la médiocrité et décréter le voyourisme politique au sein de la classe politique. ", a mis en exergue le candidat Abdelaziz Belaid dans un des meetings populaires réussis dans plusieurs villes du pays.Et de préciser que ces pratiques ont fait de cette classe politique une farce et une bassesse tant méditée par tous avec des militants et élus qui ne sont pas en mesure de gouverner le pays. Effectivement ! Car les débats politiques au sein du parlement, n'étaient, malencontreusement, jamais alimentés d'idéologies politiques. C'est du commerce politique ou politique des affaires qui nous a amenés à cette situation politico-économique. "
Le prétendant à la présidentielle du 12 décembre prochain a décortiqué la situation actuelle du pays, élucidant : " Aujourd'hui, notre pays vit une crise multidimensionnelle et jusqu'à présent, il n'y a pas de consensus pour la résoudre par la collaboration de tous les acteurs politiques. Des tentatives sont vouées à l'échec pour des multiples causes.
Le discours politique de notre formation politique était toujours clair depuis sa venue au monde à travers sa devise qui n'est autre que : dialogue, stabilité, prospérité. On a ouvert le dialogue avec tout le monde parce que tout simplement lorsque les portes du dialogue se ferment celles de la violence s'ouvrent. Le dialogue a toujours été la base de tout acte politique. Quelques jours avant le hirak, on a dit à El Eulma où on a organisé un meeting que la fraude électorale a déjà commencé et nos positions étaient claires et la solution de la crise ne viendra qu'à travers les issues suivantes : via des élections transparentes, le pouvoir doit revoir ses copies, se corriger et corriger la situation.
Belaïd, le militant politique probe et inlassable
En réponse à la question d'un journaliste l'accusant de résidu de l'ancien système, Belaid a annoncé qu'il était candidat à la présidentielle de 2014 contre le président sortant Abdelaziz Bouteflika et qu'il a toujours été militant politique et n'a jamais été ni ministre ni directeur d'une société économique importante, mais, il a évolué au sein de l'UNJA puis militant au sein de l'Union estudiantine. Médecin de formation puis juriste , il a dénoncé l'injustice. " J'ai souffert le martyre de ce pouvoir qui m'a emprisonné et m'a jugé devant les tribunaux pour ma cause juste celle de voir l'Algérie stable et prospère. Nous avons parlé lorsque la majorité des voix que nous entendons hurler se sont tues.
Le 12 février, on a dénoncé ce qu'on a qualifié de pratiques "non démocratiques", voire "immorales" exercées notamment sur des élus dans la majorité des wilayas lors de l'opération de collecte des signatures.Il a aussi évoqué la dilapidation de deniers publics : " "Nous avons réalisé des bâtiments, des hôpitaux et des routes.
Oui, mais la question qui se pose, est-ce-que ces réalisations reflètent exactement les enveloppes colossales dépensées ' Nous n'avons pas bien profité de la hausse du prix du pétrole qui a atteint 160 dollars pendant plusieurs années. Nous sommes toujours dépendants du prix du pétrole", a-t-il déclaré. M. Belaïd a abordé également la question de la harga qui a alimenté dernièrement l'actualité, déplorant que les jeunes préfèrent mourir en mer que de vivre dans l'incertitude. "Nos enfants meurent en mer par milliers. Un programme national visant le changement radical : " Dans notre vision prospective, nous voulons réellement ?uvrer à un changement et à la construction d'un système démocratique pour changer l'itinéraire et la destinée de l'Algérie vers un changement positif.
Nous sommes à la croisée des chemins où soit l'Algérie se dirigera vers des élections démocratiques et transparentes pour entamer un premier pas vers l'avant ,ou bien nous restons dans les problèmes. Il faut mobiliser le peuple à participer massivement à ces élections, c'est la seule solution démocratique susceptibles de nous faire sortir indemnes de cette crise.
" Et de préciser que son espoir, c'est que le peuple algérien assume totalement sa responsabilité car la solution et l'issue sont actuellement en sa possession et c'est à lui seul de choisir ses dirigeants.
Nous faisons confiance aux institutions de l'Etat dans la mesure où le peuple nous soutiendra dans la transmission de notre message d'espoir, d'ambition et de changement réel.
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Posté Le : 09/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F A
Source : www.lemaghrebdz.com