Algérie

Abdelaziz Belaïd croit en ses chances



Abdelaziz Belaïd croit en ses chances
Présenté comme «le candidat de la jeunesse», Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbal, a saisi l'occasion de la fête nationale de la Victoire (19 mars) pour appeler à un vote massif pour un changement dont la jeunesse, appelée à se rendre en masse aux urnes le 17 avril, sera le fer de lance. «Actuellement, les jeunes Algériens sont plus conscients qu'avant, grâce notamment aux réseaux sociaux», a commenté M. Belaïd lors d'une conférence de presse animée hier au siège de sa campagne électorale à Alger. Il misera d'ailleurs sur la participation du peuple algérien, notamment la jeunesse, lors du prochain scrutin qui va prouver «sa conscience et sa maturité».Sûr de lui, le candidat à l'élection présidentielle, dont c'est la première participation, croit savoir que le scrutin présidentiel sera «libre et transparent» et croit dur comme fer à ses chances en affirmant qu'il souhaite, grâce aux jeunes, arriver au palais d'El Mouradia.Tout en soutenant que le contexte dans lequel se déroule l'élection présidentielle «n'est plus le même que celui de 2004», allusion au «duel Bouteflika-Benflis», M. Belaïd, ex-député FLN, ne veut pas trop s'étaler sur les dires des uns et des autres qui affirment que le jeu est d'ores et déjà fermé et que la fraude caractérisera le scrutin. «chaque chose en son temps», dira-t-il à ce propos, non sans expliquer qu'en cas de fraude, son parti «aura des choses à dire». Il appellera dans la foulée les Algériens à être «optimistes», car à ses yeux, «tout est possible».Pour lui, «avec la volonté du peuple, le 18 avril sera une fête nationale qui rendra de l'espoir à la jeunesse algérienne», comprendre avec «sa possible» victoire. L'actuel candidat qui a, pour rappel, soutenu Benflis en 2004, dira que son soutien à son ami d'hier (Benflis) qui est aujourd'hui adversaire, s'explique par le fait qu'à l'époque, il était membre du comité central du FLN ; donc soutenir le secrétaire général du FLN «était une logique».«L'éthique politique nous a obligés à suivre le SG du parti car il fallait être discipliné», explique-t-il. Par contre pour l'élection de 2014, «tout a changé», a commenté Belaïd, notamment avec le lancement de sa nouvelle formation politique, El Moustakbal.«On a créé notre parti, qui peut se réjouir aujourd'hui d'avoir une base solide à travers tout le territoire national. C'est cette base qui m'a confié cette mission (candidat)», a-t-il ajouté.S'agissant des douloureux évènements de Ghardaïa, l'ex-secrétaire général de l'Unea et l'Unja propose «un dialogue réel avec les jeunes», et non pas avec «les notables», seul à même de ramener la paix dans la région. «Si on veut une solution à ces problèmes, on doit négocier directement avec les jeunes. Mais la réalité n'est plus la même», dit-il, non sans accabler «les élus du peuple», les députés notamment, coupables, selon lui, de déserter le terrain.




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