Abdelaoui Cheikh

Né le 4 Mai 1945 à Tlemcen. En 1952, la famille s'installe à Sidi-Bel-Abbes et le jeune garçon est inscrit, dés 1958, à l’Institut Municipal de la Musique. Il fait partie, de 1959 à 1961, de la troupe locale en tant que guitarist. Enseigne puis fait six mois de prison, en compagnie du comédien Benaissa et du peintre Zerrouki, parce qu’il s’était opposé au coup d’état de juin 1965. Enseigne, dés 1966, au lycée Benzerdjeb de Tlemcen tout en résidant à Sidi-Bel-Abbes. Constitue en 1967, Avec Bachi Fekir, technicien en agriculture et future membre fondateur du FIS, et de yacine, une troupe qui travaille, au cachet, avec la station de radio d’Oran. Avec le départ de Yacine en France, le groupe se désintègre et Abdelaoui en reconstitue un autre en faisant appel a deux guitaristes : Chaâbane et Maïdi. De 197] à 1975, tout en enseignant au lycée Saliha Ould Kablia de Mostaganem, Abdelaoui est membre à part entière de l'orchestre de la radio d'Orai, sous la direction de Hlaoui Houari. Kinigrc en 1976, en France, mais son exil ne dura pas longtemps. Il revient pour diriger l'orchestre de la radio d'Oran, mais seulement pour un temps, jusqu'en 1978, date à laquelle il rejoint l'Institut d'aviation de Tafraoui où il enseigna la musique et lit de 1 animation culturelle. De 1982 à 1992, dispense des cours de musique à l'Institut technologique à Maraval. La période la plus féconde de sa carrière artistique est celle qu'il a passée à la radio. Sa rencontre avec le compositeur et l'interprète /Oubir Rahal a été décisive. Il compose pour ce dernier, entre autres belles chansons, (ialbi Madjrouh (Mon coeur blessé). C'est aussi la période durant laquelle il composa pour un nombre impressionnant de chanteurs et de chanteuses dont Sabah Kssaghira ( Liqa el habibayn. Ghadan), Mustapha /mirli (Ya binl el Klial), Djahida, Souad Bouali, etc. De la radio Abdelaoui Cheikh passe au théâtre où il signe les musiques de LagwaI, Lithem et Arlequin de Abdclkader Alloula. Elli K/a Ikhalas de Boualem lladjouti et rAvant-théâtre de Kaki. Ce brillant compositeur, chercheur infatigable, est l'auteur de nombreux morceaux inédits, totalisant une dizaine d'heures d'enregistrements. L'artiste qui vit, depuis sa "retraite", dans un isolement complet, réside à Oran.