Algérie

Abbas veut un calendrier spécifique de l'ONU



Abbas veut un calendrier spécifique de l'ONU
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a affirmé, vendredi dernier devant l'Assemblée générale des Nations unies, que son pays ne négocierait plus avec l'occupant israélien tant que la fin de l'occupation de la Palestine ne serait pas soumise à un calendrier appuyé par la communauté internationale. « Il est impossible, je le répète, impossible, de reprendre un round de négociations qui n'est pas parvenu à aborder le fond du problème et les questions fondamentales », a-t-il martelé. Explication : « Il n'y a aucun sens, ni valeur dans des négociations dans lesquelles l'objectif convenu ne met pas fin à l'occupation israélienne et ne permet pas à l'Etat de Palestine d'accéder à l'indépendance avec El-Qods Est comme capitale de l'ensemble du territoire palestinien occupé depuis la guerre de 1967 », a précisé Abbas appelant à une résolution dans ce sens « avec un calendrier spécifique pour la réalisation de ces objectifs ». Un tel texte adopté à l'ONU permettrait de reprendre immédiatement les négociations afin de parvenir à un « traité de paix », a ajouté Abbas. Rappelant que la récente offensive israélienne à Ghaza était « la troisième guerre en cinq ans menée par l'Etat raciste occupant », il a affirmé que « la différence, cette fois-ci, est l'ampleur de ce crime génocidaire ». Mais, par-delà le rejet de l'amnésie, le président de l'Autorité palestinienne a scellé l'engagement pris « au nom de la Palestine et de son peuple » de ne pas laisser « les criminels de guerre échapper au châtiment ». Dans son discours, Abou Mazen n'a, certes, pas fait allusion à une saisine de la Cour pénale internationale, une menace souvent brandie par des responsables palestiniens. Il a néanmoins a réclamé une nouvelle fois la levée du blocus qui « a étranglé la bande de Ghaza et en a fait la plus grande prison du monde pour deux millions de citoyens palestiniens ». Au niveau du Conseil de sécurité, les membres permanents planchent, depuis des semaines, sur un projet de résolution consacré à Ghaza. Ce que la direction palestinienne refuse, opposée à une telle résolution restrictive. Les revendications palestiniennes légitimes butent sur l'intransigeance des dirigeants israéliens, accusant les Palestiniens de recourir au « terrorisme diplomatique », et leur allié inconditionnel, les Etats-Unis, fustigeant le discours jugé « offensant » du président Abbas.




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