Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a salué vendredi à Paris «les efforts considérables» de la France pour la libération annoncée de Gilad Shalit et espère qu'elle en fera de même pour le Franco-palestinien Salah Hamouri.
S'exprimant devant la presse à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy, Mahmoud Abbas a affirmé avoir «félicité le président de la République française pour la libération du ressortissant franco-israélien Gilad Shalit. La France a fourni des efforts considérables afin d'obtenir cette libération», a-t-il ajouté.
«En ce qui concerne l'échange de prisonniers ('), nous pensons que c'est bon pour nous et je tiens à ce que chaque prisonnier palestinien puisse retrouver sa liberté. Lorsqu'un si grand nombre de prisonniers palestiniens sont libérés, retrouvent leurs familles, leurs maisons, cela nous rend très heureux», a-t-il assuré.
Le président palestinien a également évoqué le cas de Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien de 26 ans emprisonné en Israël depuis 2005 pour avoir projeté d'assassiner un rabbin, ce que l'étudiant nie. Il a dit souhaité que «tout le monde» fournisse «des efforts, y compris la France à nos côtés, afin d'obtenir sa libération».
Selon Israël, la libération de Gilad Shalit et de 450 détenus palestiniens aura lieu mardi si les termes de l'accord entre l'Etat hébreu et le Hamas sont respectés.
En tout, 1.027 prisonniers palestiniens, dont 27 femmes, doivent être échangés contre Gilad Shalit, au terme d'un accord conclu sous l'égide de l'Egypte.
Mahmoud Abbas a également «remercié» Nicolas Sarkozy pour son discours aux Nations unies, «consacré au soutien de la cause palestinienne». Le 21 septembre, à l'Onu, le président Sarkozy avait plaidé pour un statut intermédiaire d'«Etat observateur» de la Palestine aux Nations unies. Il a réaffirmé les positions palestiniennes sur le processus de paix, bloqué depuis plusieurs mois : «Si M. (Benjamin) Netanyahu (Premier ministre d'Israël) est d'accord sur le principe des deux Etats sur la base de la frontière de 1967 et d'arrêter la colonisation ('), nous sommes prêts à reprendre les négociations tout de suite».
«Israël semble déterminé à poursuivre la colonisation. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu 2.600 appels d'offres pour la construction de logements de colonies, en tout cas au cours des deux dernières semaines. Cela montre que M. Netanyahu n'accorde pas de considération à la légalité internationale et ne souhaite pas la paix», a-t-il ajouté.
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a salué vendredi à Paris «les efforts considérables» de la France pour la libération annoncée de Gilad Shalit et espère qu'elle en fera de même pour le Franco-palestinien Salah Hamouri.
S'exprimant devant la presse à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy, Mahmoud Abbas a affirmé avoir «félicité le président de la République française pour la libération du ressortissant franco-israélien Gilad Shalit. La France a fourni des efforts considérables afin d'obtenir cette libération», a-t-il ajouté.
«En ce qui concerne l'échange de prisonniers ('), nous pensons que c'est bon pour nous et je tiens à ce que chaque prisonnier palestinien puisse retrouver sa liberté. Lorsqu'un si grand nombre de prisonniers palestiniens sont libérés, retrouvent leurs familles, leurs maisons, cela nous rend très heureux», a-t-il assuré.
Le président palestinien a également évoqué le cas de Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien de 26 ans emprisonné en Israël depuis 2005 pour avoir projeté d'assassiner un rabbin, ce que l'étudiant nie. Il a dit souhaité que «tout le monde» fournisse «des efforts, y compris la France à nos côtés, afin d'obtenir sa libération».
Selon Israël, la libération de Gilad Shalit et de 450 détenus palestiniens aura lieu mardi si les termes de l'accord entre l'Etat hébreu et le Hamas sont respectés.
En tout, 1.027 prisonniers palestiniens, dont 27 femmes, doivent être échangés contre Gilad Shalit, au terme d'un accord conclu sous l'égide de l'Egypte.
Mahmoud Abbas a également «remercié» Nicolas Sarkozy pour son discours aux Nations unies, «consacré au soutien de la cause palestinienne». Le 21 septembre, à l'Onu, le président Sarkozy avait plaidé pour un statut intermédiaire d'«Etat observateur» de la Palestine aux Nations unies. Il a réaffirmé les positions palestiniennes sur le processus de paix, bloqué depuis plusieurs mois : «Si M. (Benjamin) Netanyahu (Premier ministre d'Israël) est d'accord sur le principe des deux Etats sur la base de la frontière de 1967 et d'arrêter la colonisation ('), nous sommes prêts à reprendre les négociations tout de suite».
«Israël semble déterminé à poursuivre la colonisation. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu 2.600 appels d'offres pour la construction de logements de colonies, en tout cas au cours des deux dernières semaines. Cela montre que M. Netanyahu n'accorde pas de considération à la légalité internationale et ne souhaite pas la paix», a-t-il ajouté.
Posté Le : 15/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com