Algérie

Abbas en tournée dès demain pour tenter d'obtenir un soutien Demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU



Le président palestinien Mahmoud Abbas entamera, dès demain, une tournée en Colombie, au Honduras, en République dominicaine et au Portugal, pour obtenir un soutien à la requête d'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU.
Le président colombien Juan Manuel Santos a confirmé, samedi, que Abbas est attendu demain en Colombie pour discuter de la requête d'adhésion.
M. Abbas doit s'entretenir à Bogota avec le président Santos. Ce dernier a déclaré que sa position restait inchangée, à savoir que la reconnaissance d'un Etat palestinien ne devrait, selon lui, advenir que par le biais de négociations avec Israël. La ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin avait précédemment souligné que la Colombie espérait voir la Palestine et Israël répondre à l'appel lancé par l'ONU,
l'Union européenne, les Etats-Unis et la Russie, en faveur de négociations de paix visant à conclure un accord en 2012. La prochaine tournée de M. Abbas comprendra aussi le Honduras, la République dominicaine ainsi que le Portugal, pays actuellement membre du Conseil de sécurité de l'ONU.
La Colombie, qui a elle aussi un siège au Conseil de sécurité de l'ONU en ce moment, a laissé entendre qu'elle s'abstiendrait lors du vote sur l'adhésion de la Palestine à l'ONU. Les experts du comité d'admission du Conseil de sécurité de l'ONU se réuniront la semaine prochaine pour se prononcer sur la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU, a fait savoir le président du Conseil pour le mois de septembre, Nawaf Salam, à la presse vendredi.
Un guide suprême iranien critique le soutien américain à Israël
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a critiqué samedi le soutien du président américain Barack Obama à Israël, lors d'une conférence de soutien aux Palestiniens qui s'est ouverte samedi à Téhéran. «Le président américain affirme que la sécurité d'Israël est sa ligne rouge», a noté le guide,
affirmant qu'Obama a tenu de tels propos parce qu'il a besoin de l'argent et du soutien des entreprises israéliennes pour briguer un deuxième mandat.
Le président Obama a dit à plusieurs reprises que tout accord de paix entre Israël et les Palestiniens devrait assurer la sécurité d'Israël. Il a rejeté toutes les solutions proposant l'existence d'un Etat palestinien vivant côte-à-côte avec Israël, soulignant que tout plan visant à trouver une solution à la question palestinienne devrait être basé sur le principe d'«une Palestine pour tous les Palestiniens».
Une solution à deux Etats signifie l'acceptation de la demande israélienne de reconnaître un Etat sioniste dans les territoires palestiniens, a conclu le guide suprême iranien.
Le gel de l'aide américaine condamné
L'Autorité palestinienne a déploré samedi la décision du Congrès américain de geler une aide de 200 millions de dollars aux Palestiniens, a indiqué Mohamed Ishteya, négociateur palestinien et membre du comité central du Fatah. Des élus du Congrès américain ont bloqué une aide économique de 200 millions de dollars aux Palestiniens après la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, a indiqué samedi un source parlementaire citée par la presse.
Ces élus américains ont rejeté cette aide en guise de protestation contre la demande d'adhésion d'un Etat palestinien aux Nations unies, a précisé cette même source. «Il n'est pas raisonnable de négocier des positions politiques avec l'argent».
«Il est vraiment étonnant. Alors qu'Israël, l'occupant et l'agresseur n'a pas stoppé le versement de revenus de taxe à l'Autorité palestinienne, pourquoi le Congrès américain va le faire», a affirmé le responsable palestinien.
«Cette décision mettra nos liens avec les Etats-Unis dans une situation embarrassante», a dit Ishteya, soulignant que les pressions américaines ne changeraient pas les positions des Palestiniens. Il a indiqué que des pays arabes et musulmans ont promis de venir en aide aux Palestiniens si les Etats-Unis coupaient leur aide aux Palestiniens.Le président Obama a menacé d'utiliser le veto pour empêcher l'approbation de la demande à l'assemblée générale de l'ONU.


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