Algérie

Aà'n-Témouchent


Aà'n-Témouchent
Les habitants de la commune de Oulhaça ont demandé aux responsables de la wilaya d'ouvrir un dialogue avec les notables de la ville, la société civile et les présidents des associations en vue d'aplanir les difficultés et de donner un essor au développement local dans leur commune.Une commune qui connaît un manque de programme de développement local. Pour preuve, le manque de programme de logements tous types confondus, l'arrêt du projet de raccordement du gaz de ville depuis plus de 5 ans en l'absence de l'entreprise chargée de cette tâche en dépit des réclamations des citoyens aux services de la commune, sans compter l'état déplorable des routes, et le problème des ordures ménagères qui ne sont levées qu'un jour sur trois. D'autres jeunes soulèvent le problème du stade communal, tandis que des paysans notent le problème d'occupation du sol du fait que leurs terres agricoles restent encore inconnues, ce qui ne leur a pas permis d'avoir de soutien financier, alors que d'autres citoyens disent que leur souk hebdomadaire de Rechgoun est menacé de disparition, ce qui les obligera à se déplacer jusqu'à la commune de Remchi dans la wilaya de Tlemcen pour s'approvisionner.Quant au volet de la santé, ces mêmes citoyens disent qu'elle est malade, les médecins permanents sont au compte-goutte, un seul assure la garde aidé d'un ou deux infirmiers, alors que l'ambulance dont a bénéficié la commune dans le cadre de la solidarité ne peut pas prendre en charge tous les malades de la ville.'la polyclinique ne peut pas satisfaire la population de toute la commune et les villages avoisinants comme Honaine, Béni-Khaled et bien d'autres villages. Le projet d'un hôpital de 60 lits promis par l'ex-première responsable de la wilaya n'est ni confirmé ni infirmé par les responsables exécutifs où chacun lance la balle à l'autre, raison pour laquelle, les citoyens demandent la réalisation d'un hôpital à l'instar des autres daà'ras de la wilaya.Un autre citoyen de Souk El Tenine parle du problème du foncier, la commune a bénéficié de logements ruraux depuis 10 ou 12 ans et d'un premier quota de 132 unités et puis plus rien, tout est arrêté. Les citoyens en l'absence d'un assainissement foncier et du livret foncier ne peuvent pas ouvrir de locaux commerciaux car ils n'auront pas les actes de propriété, ce qui ne fera qu'accentuer le taux de chômage et priver les jeunes de crédits bancaires pour pouvoir lancer des projets d'investissement.'a noter qu'une brigade d'occupation du sol s'est déplacée dans la commune ces derniers mois où elle a délivré le livret foncier pour ceux ayant des actes de propriété alors qu'on s'attendait qu'elle le fasse pour ceux ayant des actes en suspens.D'autres citoyens réclament des permis de construire pour réaliser des habitations dans leurs terres sans l'aide de l'Etat. Concernant le problème du transport, en raison de la position géographique de la commune de Oulhaça qui a des limites avec les communes de Tlemcen, les citoyens sont contraints de passer par Béni-Saf en taxi, en aller et retour pour aller au chef-lieu de wilaya ou à Tlemcen, raison pour laquelle les citoyens demandent aux responsables concernés la réalisation d'une station de taxis ou bien la réalisation de routes secondaires reliées au chef-lieu de wilaya.Les citoyens de bas revenus demandent le lancement de logements sociaux pour atténuer un tant soit peu la pression qui se fait sur le logement dans la commune. L'éclairage public n'est pas en reste du fait que les Oulhacis demandent qu'il soit élargi à tous les quartiers, les douars et villages de la commune. Le président de la commune dira que certaines routes sont du ressort des travaux publics, alors que pour le problème de distribution des terres, cela a été effectué et les terres ont été attribuées aux jeunes dans la zone de Siga, il s'occupera personnellement des cas des actes de propriété. Pour le problème d'enlèvement des ordures, la commune dispose de 5 camions où les agents couvrent une superficie de 86,61 km2, l'équivalent de 42 douars et localités , les ordures sont enfouies dans une zone éloignée de 30 km à raison de 950 DA/tonne.Le maire M. Senouci Bouziane ajoutera que sa commune a pris toutes les dispositions nécessaires pour l'investissement dans le domaine touristique.'la commune a recensé sept plages dont trois autorisées à la baignade, et prochainement, il sera lancé le projet de construction de la route communale reliant Rechgoun-Est et Siga après la fin de l'étude technique.


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