Algérie

Aà'n Defla



Aà'n Defla
C'est avec une grande satisfaction qu'on enregistre une nette régression du nombre de feux de forêt durant cette période estivale pourtant marquée par des pics de chaleur qui ont souvent dépassé les 45° à l'ombre.On constate aussi que cette régression n'a été ressentie que depuis l'été 2014. En effet, cette année-là , on avait enregistré, 171 incendies qui avaient détruit 1 087 ha de la couverture végétale de la wilaya.En juillet 2015, les incendies n'ont détruit que 200 ha et seulement 400 ha durant toute la période estivale.A la fin de ce mois de juillet 2016, il n'a été enregistré que 24 départs de feux qui n'ont dévoré que 75 ha du tissu végétal.A la Direction de la Conservation des forêts, on précise que les 75 ha détruits se composent de 26 ha d'arbres forestiers proprement dits, 21'ha de maquis, 20'ha de broussailles et 6 ha de jeunes plants issus des campagnes de reboisement.Le nombre d'incendies lui aussi a accusé une courbe descendante, passant de 171 en 2014 à 41 en 2015 et à 24 durant ce mois de juillet. Selon M. Touahria Djamel, conservateur des forêts, ces résultats très satisfaisants ne sont pas le fruit du hasard mais ils sont dus à une vigilance permanente, à la mise en place d'un dispositif qui a montré son efficacité et son efficience, à la collaboration de la Protection civile et surtout à la sensibilisation des habitants limitrophes des zones forestières qui se sont regroupés en associations de vigilance et même d'intervention immédiate avant l'arrivée de nos agents et des équipes de la Protection civile qui tient prête à intervenir une colonne mobile dotée d'importants moyens matériels et qui comprend 56 éléments issus des wilayas de Aà'n Defla et de Tissemsilt. On notera que la wilaya de Aà'n Defla possède une couverture végétale estimée entre 28 et 30%, la plaçant ainsi en deçàde la norme nationale qui est fixée à 40% de la superficie.Ce déficit est dû à plusieurs facteurs. Selon nos informations, on citera une remontée insidieuse du désert, un déboisement par des coupes d'arbres qui pendant des années ont servi et continuent à servir à des entreprises pour réaliser des planchers de béton dans la construction, une destruction par les flammes pour causes directes, actes incendiaires volontaires ou involontaires ou par des causes indirectes tels le rejet de certains déchets de débris comme le verre et enfin les faibles programmes de reconstitution de la couverture végétale des superficies détruites ou de nouvelles superficies.On citera aussi les effets dévastateurs de l'urbanisation effrénée, comme l'avancée du béton, les emprises des grandes voies de communication comme la route ou le chemin de fer, autant de facteurs qui sont en voie d'accentuer la déperdition de la couverture végétale.


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