Algérie

A vos parapluies!



A vos parapluies!
Retour salvateur de la neigeAprès cela, on aura droit à quelques petites averses jusqu'à jeudi prochain où le soleil brillera de nouveau.Sortez les manteaux, parapluies et écharpes! La pluie et même la neige qui se sont tant fait désirer font leur retour pour ce week-end plein de...fraîcheur.En effet, l'Office national de la météorologie (ONM) a lancé un bulletin météorologique spécial (BMS) pour annoncer le retour du mauvais temps. Valide depuis hier jusqu'à demain, il concerne le centre et est du pays. De fréquentes averses de pluie accompagnées de rafales de vent affecteront ces régions côtières et proches côtières. «Pour ce qui est de Chlef, Aïn Defla, Tipasa, Alger, Boumerdès, Blida, Médéa, Bouira et Tizi Ouzou, le BMS est valide jusqu'à ce soir 18 h», souligne l'ONM. «Alors qu'à Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Guelma, Oum El Bouaghi, Constantine, Mila, Sétif Et Bordj Bou Arréridj, sa validité court jusqu'à demain dimanche 9h du matin», poursuit la même source. Ce n'est pas tout, les reliefs dépassant les 700 mètres d'altitude devraient enfin vêtir leur beau manteau blanc.Ces chutes de neige sont prévues depuis hier soir jusqu'à demain 9 h. «Elles affecteront les reliefs du Centre et de l'Est dépassant les 700 mètres d'altitude. Les wilayas concernées sont Blida, Médéa, Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Jijel, Skikda, El Tarf, Annaba, Mila, Constantine, Guelma, Souk Ahras, Tébéssa, Batna, Oum El Bouaghi et Khenchela», indique notre Office national de la météorologie. Pour ce qui est des températures, malgré les chutes de neige elles ne devraient pas être trop basses avoisinant en moyenne les 10 à 13°.Il est vrai que ce n'est pas les 20° auxquels ont a eu droit ces dernières semaines, mais pour la saison on peut dire qu'elles sont modérées! Il ne faut toutefois pas trop se réjouir, l'hiver ne s'est pas encore installé. Ce BMS n'est valide que jusqu'à demain 9h. Après cela, on aura droit à quelques petites averses jusqu'à jeudi prochain où le soleil brillera de nouveau. Un temps printanier, qui, selon les prévisions des météorologues, sévira jusqu'au mardi 27 janvier où le mauvais temps doit faire son retour pour trois petits jours, avant de laisser place une nouvelle fois aux éclaircies. Les spécialistes, qui espèrent que des BMS comme celui de ce week-end viendront leur donner tort, prévoient un mois de février tout aussi clément avec une dizaine d'épisodes pluvieux de faible intensité. On n'est donc pas encore sortis de l'auberge!La sécheresse menace toujours! Les 94 barrages du pays ont certes un taux de remplissage de 70%, mais les autorités savent qu'avec les besoins actuels de la population, ces capacités risquent de fondre comme neige au soleil! Si la situation persiste, l'Etat risque d'être contraint de revoir la tarification de «l'or bleu» à la hausse! L'Algérie est en proie à une crise hydrique critique. Les conséquences risquent d'être des plus affreuses sur la population.«Afeddikhe, thirghi» (Une blessure aggravée par une brûlure, Ndlr), dit un adage populaire de chez nous. Aux conditions économiques et financières déjà détériorées, vient s'ajouter cette menace qui risque d'aggraver sérieusement la situation. L'inquiétude gagne les paysans, le ministère des Ressources en eau pense à la rationalisation et le gouvernement cherche la parade. Le danger est bien réel. Bien que prévisible, la sécheresse est la catastrophe naturelle la plus coûteuse et la plus meurtrière de notre époque.Les conséquences qui en ressortent sont des plus terribles. D'abord, sur l'agriculture: l'irrigation des cultures (tel que le blé) est affectée par la sécheresse car les réserves d'eau sont faibles. Les conséquences de la sécheresse peuvent perdurer longtemps après le retour des pluies: denrées alimentaires rares et chères, ressources en eau peu abondantes, sols érodés et bétail affaibli, sans parler des conflits juridiques et sociaux qui peuvent persister des années durant.Les sécheresses sont souvent suivies d'inondations de grande ampleur qui surprennent les populations au moment où elles sont les plus vulnérables, entraînant un surcroît de souffrances. La santé des populations n'est pas en reste des menaces de la sécheresse, les enfants et les personnes âgées sont très fragiles et sensibles aux fortes chaleurs car ils n'ont pas le réflexe ni l'envie de boire pour lutter contre leur déshydratation qui peut tuer.De plus, le manque d'eau et la chaleur favorisent la propagation d'épidémies graves telles que le choléra et la schistosomiase.Enfin, la sécheresse assèche les sols et altère le bon développement de la faune et de la flore. Ainsi, les incendies sont souvent nombreux en période de sécheresse, et vont émettre des gaz nocifs qui vont polluer l'atmosphère et accentuer l'effet de serre. Il faut cependant rester optimiste car avec ses barrages et ses stations de dessalement pour l'eau potable, l'Algérie a encore une marge de manoeuvre. Même si cette sécheresse conjuguée à la chute des prix du baril de pétrole fait amèrement penser à l'Algérie des années 1980...




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