A travers les siècles

Usage n A Bagdad par exemple, la plupart des grandes mosquées où sont inhumés les imams sunnites les plus prestigieux tels que l'imam Chafii, sont couvertes de fines plaques d'or au niveau de leurs dômes.
Si les hommes ont couvert d'or les femmes qu'ils aimaient, ils n'ont pas oublié pour autant de couvrir du même métal précieux les monuments de leur culte. En plus d'un bouddha grandeur nature taillé dans de l'or massif qu'ils exhibaient une fois par an au cours d'une procession religieuse particulièrement importante, les bouddhistes ont aussi adopté ce métal pour orner tous les objets sacrés de leurs temples. En revanche, c'est une autre vision des choses chez les chrétiens.
L'or ne doit pas servir à embellir les lieux de culte, ou rarement, mais à enrichir l'église qui ne vit que par des dons au point que l'église française est aujourd'hui l'une sinon la plus riche entreprise du pays. Non pas seulement au niveau de la quantité d'or amassé au cours des siècles mais aussi au niveau du foncier, de l'immobilier et des nombreuses 'uvres d'art qu'elle possède et dont la valeur est inestimable. L'islam non plus n'a pas proscrit l'utilisation de l'or dans l'embellissement de ses sites religieux. Bien au contraire.
A Bagdad par exemple, la plupart des grandes mosquées où sont inhumés les imams sunnites les plus prestigieux tels que l'imam Chafii, sont couvertes de fines plaques d'or au niveau de leurs dômes. La tombe de Sidi Abdel Kader El Jilani est entourée d'un grillage délicatement ciselé en métal précieux. La Kaaba elle-même est recouverte de velours noir sur lequel les lettres du Coran sont écrites au fil d'or. D'ailleurs, une entreprise est affectée toute l'année à ce travail qui demande patience et précision.
I. Z.