A travers les 48...

• Tizi Ouzou : Démantèlement d’une association de malfaiteursLes services de police judicaire de Ouadhias ont démantelé une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol de véhicules. Agissant suite à deux plaintes pour vol et tentative de vol de véhicule, les investigations ont permis d’arrêter l’auteur de ces vols et ses deux complices. Il a été surtout mis à nu le mode opératoire de cette association de malfaiteurs. Ainsi cette bande repérait ses victimes au niveau de la station de taxis de Tizi-Ouzou. Au cours du trajet, le chauffeur est sommé de s’arrêter par le client véreux à l’aide d’une arme blanche. Outre les numéraires et autres objets de valeur (téléphone portable) le conducteur est délesté de son véhicule qui est revendu à un prix dérisoire dans une autre wilaya après l’établissement de faux documents de circulation. Les trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le parquet de Draa El Mizan pour vol qualifié, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et récidive.Rachid Hammoutène.• 20 ans de prison pour un ex-garde communal dealerLe tribunal criminel de Tizi-Ouzou a condamné à 20 ans de prison un ex-garde communal pour détention et commercialisation  de stupéfiants alors que son complice a écopé d'une peine de 10 années de réclusion criminelle. Selon l’arrêt du renvoi de la chambre d’accusation les faits remontent au 27 janvier dernier lorsque des policiers agissant sur renseignements faisant état d'un trafic de stupéfiants  avaient effectué  une descente dans un commerce tenu près de la stèle  du village Boufhima à l'ouest du chef lieu de la commune de Draa El Mizan. Dans un premier temps le prévenu principal A. Kamel avait  refusé d'obtempérer  aux ordres des policiers pour les besoins de la vérification avant qu'il ne finisse par céder. Ce qui a permis aux agents de l'ordre de mettre la main sur une quantité de kif  ainsi qu’une importante somme d’argent provenant de sa commercialisation.  Pensant obtenir des circonstances atténuantes l'ex-garde communal avait  reconnu les faits reprochés devant le tribunal en soutenant qu’il se procurait la drogue, qu’il n’a jamais consommée  pour  subvenir  aux besoins de sa famille. R. H.