A travers les 48...

• Tipasa : Le gang des cambrioleurs de villas sous les verrousLe gang spécialisé dans les vols par effraction sévissant à Tipasa ville, a été démantelé par les éléments de la police judiciaire. Le cambriolage a eu lieu dans le quartier résidentiel, Haï Sidi Abdelkader dans quatre villas alors que leurs propriétaires étaient absents. Trois résident en dehors du territoire national et le dernier était en déplacement. L’enquête n’a pas tardé à lever le voile sur cette affaire. Le premier suspect, un jeune de 23 ans, habitant Tipasa avait un casier judiciaire vierge qui plaidait en sa faveur mais le recours aux méthodes scientifiques par la police a fini par le confondre. Les enquêteurs ont ainsi pu parvenir à démanteler le gang en entier, composé de trois personnes, dont l’une est actuellement en état de fuite. Les aveux des deux membres arrêtés ont conduit les policiers à récupérer une grande partie des objets volés et l’interpellation de sept personnes pour recel et dissimulation.Amirouche Lebbal.• Oran : Les accidents domestiques en haussePrès de 28.000  enfants ont été victimes d’accidents domestiques à Oran en 2010 et 4 d’entre-eux ont succombé à leurs blessures. Un chiffre en hausse notable par rapport aux années précédentes alors que et avec une moyenne de 76 accidents quotidiennement,  ils représentent  plus de 10% du nombre global des consultations générales chez les enfants âgés entre 0 et 14 ans. Ainsi, le service des brûlés de l'hôpital d'Oran reçoit chaque jour une dizaine d'enfants victimes de ces accidents qui se produisent le plus souvent dans les cuisines (plus de 80%). Parmi les autres causes d’hospitalisation, en premier, dans le hit-parade, arrivent les chutes , suivies des blessures par objets contendants. En 2009, 16.634 enfants en ont été victimes à Oran, avec une moyenne de 1.386 cas par mois, qui ont fait 8 morts. 36% des victimes sont âgés entre 10 et 14 ans. En 2008, il a été recensé 22.079 cas et une moyenne de 1.840 cas par mois.AEM. • Constantine : Marché parallèle : le dinar tunisien au plus bas Les 100 euros sont aujourd’hui cédés à 13 250 DA, alors qu’il y a à peine un mois ils étaient proposés à 13 000 DA. «L’euro ne connaît jamais de baisse depuis maintenant 4 ou 5 ans, chaque mois on additionne 50 ou 100 dinars. Si l’euro augmente, automatiquement le dollar descend», nous explique un cambiste. Pour le dollar américain ou canadien, moins de 10 000 DA suffisent pour acheter la coupure de 100 dollars, une monnaie qui est rarement demandée. L’autre fait notable dans le marché des devises de la cité des ponts (rue Casanova) est le dinar tunisien dont la valeur a considérablement fléchi, ces derniers temps, en raison notamment des derniers événements qui ont secoué le pays. La chute est spectaculaire et la monnaie tunisienne se fait rare. «La situation est instable au pays, de plus nous sommes en hiver et personne ne veut se rendre en Tunisie », précise ce vendeur. Les 100 dinars tunisiens coûtent actuellement entre 2 000 et 3 000 DA alors qu’ordinairement ça ne baisse jamais au-dessous des 6 000 DA.  Kais B.