Algérie

A travers les 48...



• Tipasa : 5 millions pour un avortement Impliqués dans une entreprise d’avortement, un architecte et une technicienne supérieure dans la même spécialité ont été arrêtés, ces derniers jours, pour une affaire criminelle qui remonte à 2009. La victime, une jeune fille de Aïn Tagourait, était âgée au moment des faits de 23 ans. Selon sa déposition au niveau de la sûreté de daïra de Bou-Ismaïl, elle entretenait alors une relation avec M.M., âgé de 44 ans et père de trois enfants. En découvrant qu’elle était enceinte, elle aurait demandé de l’aide à son compagnon qui lui suggéra un avortement. Une fois la décision prise en commun, M.M. aurait contacté son ami architecte qui aurait fait appel à sa collègue pour «lui venir en aide». Selon les aveux de la victime, la TS lui a donné quatre pilules censées faciliter l’opération contre 5 millions de centimes. Toutefois, un mois après, la victime était toujours enceinte, mais cette fois-ci de trois mois. Elle a alors contacté son copain qui a pris attache avec ses deux complices qui ont accepté de rattraper leur coup manqué en exigeant le double de la somme versée, soit 10 millions. Pour convaincre la victime de l’efficacité du «traitement», l’apprentie «avorteuse» l’a persuadée qu’elle était enceinte de jumeaux. Selon elle, le premier avortement a concerné un seul fœtus, d’où la nécessité d’entreprendre une deuxième tentative. Sans avoir le temps de la subir, la victime a eu des douleurs au niveau de l’abdomen. Evacuée à l’hôpital de Zéralda, les médecins ont constaté qu’elle était enceinte et le fœtus était déjà mort. Après enquête, les policiers ont remis le dossier au tribunal de Koléa. Le procureur de la République près le tribunal a ouvert le dossier, et pour davantage de preuves, il a instruit la sûreté de daïra de Hadjout de poursuivre les investigations. La réouverture de l’enquête a permis à la police d’auditionner une nouvelle fois la victime, son compagnon et leurs deux complices. Si les deux premiers ont avoué les faits, les deux derniers ont catégoriquement nié leur implication. Passés la semaine dernière devant le procureur de la République, tous les quatre ont été mis sous contrôle judiciaire.                   Amirouche Lebbal.• Tizi Ouzou : Plaidoyer pour un institut des eauxDans une lettre adressée au premier ministre, le député du RNd,  Tayeb Mokeddem a plaidé pour la réalisation d'un institut de formation spécialisée en hydraulique et techniques des barrages. Ainsi, pour cet élu du peuple, la wilaya de Tizi Ouzou disposera bientôt d'au moins cinq grands barrages avec la réalisation de ceux de Sidi-Khelifa dans la daïra d’Azeffoun et Souk Tletha dans la daïra de Draa-Ben-Khedda, auxquels il y a lieu d'ajouter la centaine de stations de pompage. «leur entretien nécessite une qualification de premier ordre». C'est pourquoi, dit-il, «il est plus qu'impératif de voir les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la réalisation de ces projets structurants pas vains dès lors qu'une réalisation n'est pas suivie de maintenance». Pour le député, outre la formation dans les métiers des eaux, cet institut permettra aussi de résorber quelque peu le chômage qui frappe la jeunesse locale.  Rachid Hammoutène.


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