Algérie

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• Tipasa - Transport public Sidi Rached-khmisti : A quand une ligne directe 'L’absence d’une ligne de transport public reliant le chef-lieu de la commune de Sidi Rached et Khmisti via le Mausolée royal de Mauritanie oblige les citoyens de la région, soit à faire de l’auto-stop ou bien faire'un grand détour par Tipasa. «Ce sont les habitants du Douar Essrahna, surplombant Sidi Rached qui sont les plus pénalisés de cette situation. Ils sont contraints, hommes, femmes, vieux et enfants à parcourir toute la distance à pied, ce qui n’est pas facile surtout en période de pluie ou en été», confie Mohamed, L, un habitant de Sidi Rached. En effet, tous les automobilistes qui empruntent ce tronçon routier, pourtant très fréquenté, peuvent apercevoir à longueur de  journée, des petits groupes s’alignant à proximité de la chaussée en train de faire de l’auto-stop. «Il m’arrive souvent de m’arrêter ici à Sidi Rached pour prendre des auto-stoppeurs, souvent des personnes âgées ou des enfants, car en ces temps,  je ne peux pas prendre le risque d’embarquer des jeunes», souligne, Omar un citoyen de Hadjout, travaillant à Alger. Aussi, lorsqu’on entame la route vers Essrahna depuis son chef-lieu de commune, on rencontre fréquemment des femmes cheminant en groupe toute la montée. «Bon nombre d’habitants de notre douar se rendent quotidiennement en ville, à Sidi Rached, pour vaquer à leurs occupations. Si l’aller est plus ou moins facile, en revanche le retour est une corvée difficilement surmontable, particulièrement pour nous, les personnes âgées. Heureusement, des automobilistes s’arrêtent et nous prennent, mais ce n’est pas une solution durable», tient à dire un septuagénaire. Le problème du manque de transport ne pénalise pas uniquement les habitants du village, même ceux qui veulent se rendre au tombeau de la chrétienne doivent le faire soit en taxi, soit dans le cadre d’une excursion. «Il faut que ce problème soit résolu en y affectant des bus pour assurer la liaison. Cela va du bien-être des citoyens», observe Sid Ali.Amirouche Lebbal. • Les policiers font don de leur sangRépondant à la sollicitation de la fédération nationale des donneurs de sang et en signe de solidarité avec les malades, des policiers de Tipasa, appartenant à l’ensemble des sûretés de daïra, font don de leur sang depuis le 24 mars dernier, date de début de la campagne, intitulée « pour sauver des vies» et initiée par la direction générale de la sûreté nationale. Cette louable initiative, qui se prolongera jusqu’au 30 mars, a vu durant les deux premiers jours la participation de plus de 60 policiers, selon la chargée de communication de la sûreté de wilaya. «L’opération se poursuit toujours et on compte voir augmenter le nombre de donneurs de sang parmi nos rangs, car outre l’aspect solidarité qui la caractérise c’est aussi un devoir», affirme l’officier de police. A. L.


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