Algérie

A travers les 48...



• Alger (rue Larbi-Ben-M’hidi) : La poussière de tous les mécontentementsC’est devenu un rituel depuis une quinzaine de jours, chaque matin et chaque après-midi, des commerçants de la rue Larbi Ben M’hidi (Alger centre) aspergent la chaussée à grande eau. Le but, empêcher les nuages de poussière d’envahir leurs magasins. Cela a commencé depuis qu’une entreprise a effectué des travaux tout le long de cette rue très commerçante, elle n’a pas recouvert les tranchées de bitume. Conséquence : le passage quotidien des véhicules laisse une traînée permanente de poussière. Avec la chaleur, les commerçants doivent humidifier plusieurs fois dans la journée. «Ce n’est pas très commode», estime Noureddine, gérant d’un magasin de tabacs et journaux. Rachid, vendeur dans une boutique spécialisée dans le prêt-à-porter pour femmes, n’arrête pas de maugréer contre ces entreprises qui ne «parachèvent jamais leurs chantiers». «Une fois le gros des travaux finis, les agents partent sans pour autant se soucier des traces laissées sur leur passage», lance-t-il. Du haut de la place Emir Abdelkader où que l’on tourne le regard, un nuage en suspension enveloppe la perspective. Sonelgaz est passée par là. «Sonelgaz effectue actuellement des travaux de renouvellement du réseau de conduites de gaz», indique une responsable au niveau de la direction de rénovation urbaine (DRU). «L’APC d’Alger-Centre se chargera ensuite de nettoyer les lieux et finaliser les travaux de bitumage de la chaussée», ajoute-t-elle. En attendant, les habitants font preuve de patience teintée de lassitude. «Le manque d’hygiène est de plus en plus visible», estime ce locataire. Rym Harhoura.• Oran : Cinquante-mille logements à expertiserDes terrains d’assiettes au nombre de 46 hectares ont été récupérés pour servir à la réalisation d’équipements publics et notamment sur certains sites concernés par le tracé du tramway ou encore du métro d’Oran. Concernant la réhabilitation des immeubles classés dans le dossier du vieux bâti, leur contrôle se poursuit toujours au niveau des communes d'Oran, d’Arzew et de Mers El-Kébir. 50.000 logements sont au programme de cette action pour la seule commune-mère alors que 5 000 autres unités immobilières seront expertisées au niveau des deux autres communes. L’expertise a touché, à ce jour, 2 187 logements et a concerné, en priorité, les anciens quartiers populaires de la ville d’Oran à l’instar de Sidi El-Houari, El-Amir, St Pierre, M’dina J’dida, caractérisés par une grande concentration d'immeubles vétustes. Les premiers résultats ont fait ressortir 720 unités classées vert, 644 orange, dont 138 retenues, et 813 classées rouge dont, 291 retenues, soit 429 bâtisses jugées précaires et nécessitant une prise en charge. Cette opération de diagnostic sera suivie d’un recensement socio-économique servant de base pour une cartographie complète qui déterminera les besoins de la wilaya en matière de logement. Par ailleurs, 11 000 logements sont programmés cette année, 21 400 pour 2012 et 6 000, l’année d’après sur les 40 000 prévues pour la wilaya d’Oran. Ces chiffres peuvent être revus à la hausse et atteindre les 60 000 logement.AEM.


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