À tout jamais'

Résumé : Quelqu'un appelle Fathma et lui demande de venir aux urgences. Elle espère qu'Idir est sorti du coma. Mais une fois sur place, elle découvre que Moh a fait un AVC. Il a une paralysie faciale. Il est revenu de loin. Fathma le découvre fragile. Elle lui rappelle qu'il est un battant et qu'il ne peut pas les abandonner.-Excusez-moi docteur. Je suis ici parce que mon mari a eu un AVC. Vous avez les résultats du scanner cérébral '
-Salamet, dit le médecin avec un sourire rassurant. J'étais en train de regarder les clichés. Regardez.
Fathma fronce les sourcils. Il lui montre les images comme si elle s'y connaissait.
-Que dois-je regarder '
-Il n'a rien au cerveau. Il a eu de la chance. Je suis heureux et soulagé de vous dire qu'il n'aura aucune séquelle, dit-il en remettant les clichés dans une enveloppe. Toutefois, il devra être suivi par un neurologue.
-Oui, bien sûr.
-Je vous prépare une lettre d'orientation. J'espère que tout rentrera dans l'ordre rapidement.
-Et la paralysie de son visage '
-Cela aurait pu être pire. La paralysie ne durera pas longtemps. Quelques massages et des exercices vont lui permettre de vite guérir. Cela peut prendre quelques heures ou quelques jours. Il faudra être patient.
-Nous le serons. Tout ce qui compte, c'est qu'il soit en vie. Est-ce qu'il peut rentrer à la maison '
-Je le garde encore en observation. Ensuite, il pourra rentrer. N'oubliez pas de lui prendre rendez-vous chez un neurologue.
Fathma le remercie. Elle retourne auprès de son mari pour lui apprendre les bonnes nouvelles. Mais à ses yeux, il y a plus urgent.
-Va au commissariat, réussit-il à dire. Peut-être qu'il y a du nouveau.
-Je voudrais aller voir Idir, dit-elle. Ils n'ont pas besoin de moi pour l'enquête.
-J'ignore pourquoi ils m'ont demandé de venir.
Vas-y à ma place.
Comme il montre des signes de fatigue, elle finit par céder à contre-c?ur. Elle a vraiment envie de voir Idir, de parler avec l'équipe médicale qui le suit.
-À ton retour, tu iras le voir, dit Moh, le souffle court. Va ! C'est peut-être urgent.
-Oui, oui, j'y vais tout de suite.
Fathma se rend au commissariat. Le brigadier-chef, connaissance de son mari, la reçoit. Il est désolé d'apprendre que son ami est hospitalisé.
-Pourquoi vouliez-vous le voir '
-Nous avons du nouveau, sur votre neveu. Il a été arrêté. Il était à Alger avec sa femme.
-Ce n'est pas possible. Hier soir, il était encore chez ses parents. Ils vous le confirmeront.
-Il dit avoir été appelé en urgence par sa femme, car elle se sentait sur le point d'accoucher. Ses beaux-parents que la police a joints ont dit la même chose.
-Ils mentent tous. Il a agressé et violé ma fille. Il a failli tuer mon gendre qui n'est pas encore sorti du coma. Et vous, vous me parlez de lui comme si on l'accusait injustement.
C'est le monde à l'envers.
-Non, non, réplique-t-il. Vous vous trompez. Nous faisons notre enquête et cherchons les preuves pour l'incriminer. Il nous faut des preuves pour le relier aux deux agressions.
Fathma est bien déçue.
-Cela fait des mois qu'il préparait son coup et vous le croyez assez bête pour vous laisser des preuves. La parole des victimes, ça ne compte pas pour vous, n'est-ce pas '

(À SUIVRE)
T. M.
taosmhand[email protected]
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