Algérie

À Sidi Moussa, circulez, y a rien à voir ! Stage de l'équipe nationale



À Sidi Moussa, circulez, y a rien à voir !                                    Stage de l'équipe nationale
La sélection algérienne a entamé son stage depuis dimanche à Sidi Moussa, en prévision de son dernier match des qualifications à la CAN-2012, pour laquelle les verts sont déjà hors course depuis le nul concédé en terre tanzanienne, il y a de cela un mois. Ce dernier rendez-vous officiel de l'année pour le groupe national, prévu dimanche face à la république centrafricaine, sera donc sans enjeu, mais certainement une étape importante sur le plan du renouveau prôné par Vahid Halilhodzic et pour lequel il a été engagé à la tête des verts.
Un plan dont on ne connaît que les grands axes à travers les différentes sorties médiatiques du premier responsable technique national. En revanche, pour les détails, il est difficile de voir sur le terrain les changements sous l'ère Halilhodzic. Comment vit le groupe ' Comment travaille-t-il ' Et pour cause, ce black-out inexplicable qui persiste autour de l'EN, désormais renfermée dans sa tanière de Sidi Moussa. Malgré l'arrivée à ses commandes d'un entraîneur de renommée mondiale, qui avait par le passé roulé sa bosse sur différents continents et chez de grands clubs européens, les m'urs sont restées inchangées chez les Verts. L'équipe nationale demeure inaccessible, une porte fermée avec défense d'entrée et un domaine impénétrable. Il suffit de faire un tour à son lieu de rassemblement (Centre national technique de Sidi Moussa) pour le confirmer. Déjà, à une centaine de mètres avant le CNT, deux véhicules de la Gendarmerie nationale y sont postés. Il faudra montrer patte blanche pour franchir ce premier barrage. Une fois arrivé au Centre technique national, un groupe de vigiles est à l'accueil. 'Interdit de rentrer', ne cessaient de répéter les agents de sécurité. Le fait d'exhiber les cartes de presse et les ordres de mission ne change rien à la donne. 'On a des consignes strictes qu'on doit respecter, un point c'est tout', se bornent-ils à ressasser aux journalistes. Il ne faut surtout pas faire le malin et prendre le risque de pénétrer illicitement au quartier général des Verts. L'enceinte est surveillée comme une forteresse, où des groupes de sécurité sont implantés à chaque coin. Gare à vous si vous vous amusez à escalader le mur de l'enceinte, histoire de voir les Verts à l''uvre. À Sidi Moussa, où l'équipe nationale travaille, le décor ressemble étrangement à celui d'une prison isolée. À défaut d'accomplir notre mission donc, nous nous retrouvons à faire le pied de grue pendant un bon moment devant la grande porte du centre et à scruter les véhicules transportant les joueurs. Mais c'était peine perdue car même quand les joueurs arrivent et que vous pensez que vous allez enfin arracher des bribes, les geôliers les embarquent à l'intérieur du centre comme s'ils étaient de nouveaux 'prisonniers'.
S'il n'est nullement question ici de revendiquer une présence permanente des journalistes à l'intérieur du centre, les responsables de l'EN pourraient au moins s'arranger pour trouver, ne serait-ce qu'un 'petit quart d'heure', afin de permettre aux badauds que nous sommes de constater dans quelles conditions travaillent les Verts. Il va sans dire que s'agissant des promesses du nouveau coach national quant à l'ouverture de l'équipe nationale et ses assurances de garantir une meilleure communication, il n'en est toujours rien. Il est à se demander d'ailleurs pourquoi on continue à prôner la même politique de fermeture et ce qui va avec comme pression néfaste sur les joueurs, à quelques jours d'un match qui s'annonce comme une simple formalité pour les verts.


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