A qui profite le nul ' Le CRB et l'USMA ne sont pas parvenus à se départager

A qui profite le nul ' C'est assurément la grande question que tout le monde s'est posée au coup de sifflet final de l'arbitre Mokhtar Amalou qui a sans doute rarement eu une tâche aussi facilitée par les acteurs d'un derby aussi mythique que ce CRB-USMA '
Et la réponse était aussi aisée qu'on le constatait en voyant comment ce qui était supposé être un morceau d'anthologie a été sans doute stérilisé par l'enjeu qui a tué le jeu.
Le jeu dans le sens de ce qu'on attendait d'un match aussi porteur de promesses pour ces milliers de spectateurs dont un grand nombre de Belouizdadis croyant vraiment et naïvement que leur équipe pouvait, comme ça d'un coup de baguette magique, transformer une citrouille en carrosse doré.
Et comme on dit que pour faire un grand match il faut être deux, il aurait été vraiment présomptueux de sécher sur l'interrogation en se demandant qui est celui des deux qui a manqué le plus à sa réputation et donc à ses obligations. Peut-être pas les Usmistes, en tout cas, eux qui évoluaient en terrain a priori non conquis et dont le seul tort dans ce duel est de n'avoir peut-être pas assez cru en leur ascendant et en leurs capacités de s'imposer ne serait-ce que par rapport au potentiel qui composait l'équipe de Roland Courbis et eu égard à leur copieuse domination territoriale et surtout tactique.
Donc ce sont forcément les Belouizdadis qui ont laissé leurs fans toujours aussi dubitatifs, eux qui étaient prêts à signer des deux mains le nouveau départ de leurs protégés par le simple fait qu'ils croyaient dévotement qu'une hirondelle pouvait faire le printemps, allusion faite par là au retour du charismatique buteur Islam
Slimani qui s'est tellement évertué à jouer le justicier masqué dans ce derby qu'il a fini par s'user dans ce rôle d'ubiquité fatidique qui était tantôt celui de passeur et tantôt celui de buteur présumé. Tant et si mal qu'il en est ressorti entamé et surtout infructueux malgré lui, donnant ainsi la preuve que le problème du Chabab de Belouizdad n'est certainement pas celui qu'on a bien voulu nous faire croire ces derniers temps, à savoir :
«Un seul être vous manque et tout est'» mais que c'est avant tout et surtout une question de psychologie de groupe sur laquelle évidemment le staff, à sa tête Fouad Bouali bien épaulé par Noureddine Neggazi, a beaucoup travaillé depuis quelques jours. Le résultat n'est peut-être pas encore palpable et il mettra sans doute encore un certain temps à se profiler comme on l'a nettement distingué à travers ce match face aux Usmistes où même si on dit que le point du nul ne fait pas l'affaire du CRB, on est bien obligé de reconnaîitre qu'il a quelque part valeur de performance pour les
Belouizdadis qui, a plusieurs reprises, ont failli connaître le pire dans cette rencontre face aux Tedjar, Benmoussa, Gasmi, Fahem et consorts qui ont donné du fil à retordre à Ousserir et à sa défense. En somme si ce derby avait été un combat de boxe, il est incontestable que les Usmistes auraient été déclarés vainqueurs aux points.