Algérie

A qui profite le "crime" '



A qui profite le
Les produits pyrotechniques continuent à se vendre sur la place publique. C'est surtout dans certains quartiers populaires animés que des jeunes érigent des stands pour écouler ces différents produits. Une vente pourtant interdite et qui relance la question : à qui profitent ces millions de dinars 'Les produits pyrotechniques continuent à se vendre sur la place publique. C'est surtout dans certains quartiers populaires animés que des jeunes érigent des stands pour écouler ces différents produits. Une vente pourtant interdite et qui relance la question : à qui profitent ces millions de dinars 'Si à Bab-El-Oued, les places de l'informel ne voient pas des vendeurs de produits pyrotechniques en force, ce n'est pas le cas de certaines rues en hauteur de la place des Martyrs qui est contrôlée par les services de la DGSN. A la rue Arbadji (ex-rue Marengo), c'est plutôt une ambiance festive qu'on a remarquée tout au long de la rue.Des jeunes à partir de la matinée ont déployé des petits stands ou des tables sur lesquelles toutes les marques sont exposées à la vente. Comment dès lors interdire la vente au centre de Bab-El-Oued et laisser fleurir ces "marchés" en contrebas de La Casbah ' Pas de réponse. Mais renseignement pris, les jeunes ne sont pas dérangés dans la vente de ces produits pourtant interdite par la législation en vigueur.Les jeunes désoeuvrés pour la plupart saisissent l'occasion en chaque fête du Mouloud pour vendre au plus offrant. On a constaté que des packs entiers s'écoulent plus chers qu'auparavant. Les petits pétards sous le nom de "petarda" ou "feza" se vendent entre 400 et 500 DA alors que la nouvelle "Nueblo" une fausse marque espagnole est cédée à 500 DA. Le gros de la marchandise est cependant plus onéreux.Les jeunes vendeurs proposent des pétards longilignes qui produisent de l'effet selon un jeune vendeur de Bab-El- Oued qui était en train de sortir des cartons pleins à craquer de ces produits. On remarque aussi que les petites boîtes renfermant des produits avec mèche se vendent à 20 DA l'unité mais les vendeurs de l'informel veulent écouler le plus possible.On aperçoit même des effigies de joueurs de football comme Zidane sur des petites boites, histoire d'appâter les jeunes adolescents. Mais c'est déclaré à 900 DA. Sollicité le jeune Amir, la vingtaine avec une coupe "house" et un jean taille basse ne souhaite pas parler de sa source. "Si vous voulez acheter, j'ai des produits de la Chine et d'autre de Turquie, je n'ai rien à dire".Effectivement, les "vendeurs de pétards" ne souhaitent pas se confier. Mais une autre source dans un café de proximité nous indique que des "dépôts de gros sont entassés loin d'Alger et les produits sont acheminés par fourgonnettes dans quelques endroits avec discrétion".On ne saura pas plus puisque "ce sont des petits réseaux qui bénéficient d'une complicité ou d'une société qui achemine les marchandises en déclarant un produit comme du lait ou des vêtements". Mais cela reste à prouver puisque depuis le renforcement des contrôles douaniers il y a plus de 2 ans, les produits pyrotechniques sont sévèrement contrôlés.La face cachée de l'icebergCe commerce frauduleux profite toujours à des "importateurs suspects". C'est l'avis de quelques citoyens qui s'interrogent à leur tour : à qui profite la vente de ces produits. Pour Amine, ancien cadre d'une société publique "l'Etat doit alerter sur le danger que revêtent ces produits".En poursuivant "qu'il faut confisquer ces produits à ces jeunes". Pour Kaci O., retraité de la Cnan "ces produits sont dangereux parce qu'ils sont à base de nitrate ou de chlorate qui sont explosifs et peuvent entraîner des préjudices physiques quant ils sont utilisés". Mais ceux qui arrivent à faire "fortune" avec ces produits dangereux doivent être inquiétés selon nos interlocuteurs. "Il faut prévenir des réels dangers surtout pour les enfants".Dans son effort de démanteler les réseaux de trafic de ces produits illicites, il faut savoir que le récent démantèlement par la brigade de Gendarmerie nationale d'El- Hamiz (Dar-El-Beïda) en procédant à l'arrestation de 5 personnes, a permis de saisir une quantité de 1.265.765 unités de produits pyrotechniques et d'une valeur de 9.109.760 DA selon le communiqué de cette brigade.Les dispositifs de contrôle surtout sur les fourgons transportant fruits et légumes sont renforcés ces derniers temps pour en venir à bout de ce vaste trafic. Il faudra attendre un bilan final pour en savoir plus sur les opérations de démantèlement de ces réseaux qui tentent toujours de récidiver en cette période de l'année.Si à Bab-El-Oued, les places de l'informel ne voient pas des vendeurs de produits pyrotechniques en force, ce n'est pas le cas de certaines rues en hauteur de la place des Martyrs qui est contrôlée par les services de la DGSN. A la rue Arbadji (ex-rue Marengo), c'est plutôt une ambiance festive qu'on a remarquée tout au long de la rue.Des jeunes à partir de la matinée ont déployé des petits stands ou des tables sur lesquelles toutes les marques sont exposées à la vente. Comment dès lors interdire la vente au centre de Bab-El-Oued et laisser fleurir ces "marchés" en contrebas de La Casbah ' Pas de réponse. Mais renseignement pris, les jeunes ne sont pas dérangés dans la vente de ces produits pourtant interdite par la législation en vigueur.Les jeunes désoeuvrés pour la plupart saisissent l'occasion en chaque fête du Mouloud pour vendre au plus offrant. On a constaté que des packs entiers s'écoulent plus chers qu'auparavant. Les petits pétards sous le nom de "petarda" ou "feza" se vendent entre 400 et 500 DA alors que la nouvelle "Nueblo" une fausse marque espagnole est cédée à 500 DA. Le gros de la marchandise est cependant plus onéreux.Les jeunes vendeurs proposent des pétards longilignes qui produisent de l'effet selon un jeune vendeur de Bab-El- Oued qui était en train de sortir des cartons pleins à craquer de ces produits. On remarque aussi que les petites boîtes renfermant des produits avec mèche se vendent à 20 DA l'unité mais les vendeurs de l'informel veulent écouler le plus possible.On aperçoit même des effigies de joueurs de football comme Zidane sur des petites boites, histoire d'appâter les jeunes adolescents. Mais c'est déclaré à 900 DA. Sollicité le jeune Amir, la vingtaine avec une coupe "house" et un jean taille basse ne souhaite pas parler de sa source. "Si vous voulez acheter, j'ai des produits de la Chine et d'autre de Turquie, je n'ai rien à dire".Effectivement, les "vendeurs de pétards" ne souhaitent pas se confier. Mais une autre source dans un café de proximité nous indique que des "dépôts de gros sont entassés loin d'Alger et les produits sont acheminés par fourgonnettes dans quelques endroits avec discrétion".On ne saura pas plus puisque "ce sont des petits réseaux qui bénéficient d'une complicité ou d'une société qui achemine les marchandises en déclarant un produit comme du lait ou des vêtements". Mais cela reste à prouver puisque depuis le renforcement des contrôles douaniers il y a plus de 2 ans, les produits pyrotechniques sont sévèrement contrôlés.La face cachée de l'icebergCe commerce frauduleux profite toujours à des "importateurs suspects". C'est l'avis de quelques citoyens qui s'interrogent à leur tour : à qui profite la vente de ces produits. Pour Amine, ancien cadre d'une société publique "l'Etat doit alerter sur le danger que revêtent ces produits".En poursuivant "qu'il faut confisquer ces produits à ces jeunes". Pour Kaci O., retraité de la Cnan "ces produits sont dangereux parce qu'ils sont à base de nitrate ou de chlorate qui sont explosifs et peuvent entraîner des préjudices physiques quant ils sont utilisés". Mais ceux qui arrivent à faire "fortune" avec ces produits dangereux doivent être inquiétés selon nos interlocuteurs. "Il faut prévenir des réels dangers surtout pour les enfants".Dans son effort de démanteler les réseaux de trafic de ces produits illicites, il faut savoir que le récent démantèlement par la brigade de Gendarmerie nationale d'El- Hamiz (Dar-El-Beïda) en procédant à l'arrestation de 5 personnes, a permis de saisir une quantité de 1.265.765 unités de produits pyrotechniques et d'une valeur de 9.109.760 DA selon le communiqué de cette brigade.Les dispositifs de contrôle surtout sur les fourgons transportant fruits et légumes sont renforcés ces derniers temps pour en venir à bout de ce vaste trafic. Il faudra attendre un bilan final pour en savoir plus sur les opérations de démantèlement de ces réseaux qui tentent toujours de récidiver en cette période de l'année.


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