A qui la faute '

Les places de stationnement de bus à la pêcherie, Alger sont anarchiques. Nous sommes pourtant en plein centre d'Alger mais rien ne répond aux normes urbaines. La voie à sens unique est pratiquement obstruée par des files interminables de bus de voyageurs stationnant à demi sur un trottoir à la surface extrêmement réduite, empêchant ainsi tout passage des piétons en les exposant au danger des voitures qui défilent sur cette voie unique. Ainsi, les chauffeurs de ces bus stationnés attendent leur tour pour se présenter à l'arrêt et faire monter les voyageurs. D'ailleurs, ces bus à l'arrêt restent des moments interminables avant de démarrer, causant encore plus de perturbations à cette circulation. Ce qui provoque de véritables points noirs. Agacés, des riverains rencontrés sur place interpellent les autorités locales à agir promptement. On citera l'exemple d'un jeune architecte qui emprunte habituellement cette rue. « Nous ne savons plus quoi faire. Ici, les bus qui desservent la ligne Pêcherie-Baraki nous empêchent de circuler normalement. Plus, ces chauffeurs de bus font montre de comportement arrogant et autoritaire ». Dès lors, la faute incombe à qui ' Afin de répondre à cette question, certains automobilistes, du moins ceux qui empruntent souvent ce passage suggèrent de verbaliser ces stationnements anarchiques par le biais des caméras de surveillance. Il faut dire qu'Alger ne manque pas de caméras. Depuis quelque temps, le réseau de vidéosurveillance a quintuplé, à travers toute la capitale. Un autre riverain, Tahar A., la quarantaine, chef de projet immobilier à Alger insiste sur cette même recommandation. Pour lui « ce dispositif est déjà testé et appliqué en France et dans plusieurs pays d'Europe ».