A quelques mois seulement de l’hiver

La réalisation d’un canal pour les eaux pluviales à Gdyel s’impose A moins d’une inscription retenue pour les programmes prévus pour l’année 2009, la population de la localité de Gdyel et ses environs risque de payer encore longtemps les frais de l’absence d’un canal destiné aux eaux pluviales qui se déversent dans le petit lac de la zone. Il y a quelques années, les autorités de la wilaya avaient lancé une étude pour la réalisation d’un canal en béton devant traverser trois daïras en l’occurrence, Gdyel, Bir El-Djir et Béthioua. Vu l’envergure financière d’un tel projet mais qui ne pouvait être pris en charge, ni par les budgets des communes mêmes ni par les PCD, la réalisation de ce projet ne se verra certainement pas dépasser le cap de l’étude. Pendant ce temps, les eaux pluviales qui se déversent de manière spontanée et sauvage, débordent sur le chemin de wilaya. Une situation qui n’a pas manqué de dénaturer le tracé initial de ce chemin de wilaya. Gdyel, étant la localité qui souffre le plus de cette situation, ses responsables ont donc récemment initié une étude sur la réalisation d’une partie de ce canal qui traverse leur commune. Une étude qui estime les coûts des travaux de cette tranche à pas moins de 05 milliards de centimes. Un montant qui dépasse visiblement les capacités de la commune, ce qui laisse les autorités de la daïra optimistes, quant à une éventuelle inscription financière de cette opération au programme complémentaire pour l’année en cours. Le débordement des eaux usées et pluviales sur le chemin de wilaya, pose plus d’un problème socioéconomique dans la région, lorsqu’on sait qu’une bonne partie de ses eaux aboutissent dans les terres agricoles, ce qui représente un gros risque d’endommagement. L’impact de ce problème sur l’environnement de la région n’est pas occulte. Il faut savoir que hormis ce canal, la daïra de Gdyel a bénéficié de plusieurs opérations d’aménagement et de viabilisation en faveur du secteur de l’assainissement, réparties sur les trois communes qu’elle compte. S. Amel