A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les prix des fruits et légumes à Chlef, semblent enregistrer une stabilité notable, qui les a rendu à la portée de la bourse des citoyens modestes, considérant que la période a vu la récolte de nombreux produits de saison, à l'instar de la pomme de terre, la tomate, et les petits pois notamment, induisant un équilibre entre l'offre et la demande.Une tournée au niveau du marché Ben Souna de Chlef, a permis à l'APS de constater une certaine satisfaction chez les chalands, à l'égard des prix affichés pour les légumes de base notamment, les qualifiant de raisonnables, dont notamment ceux de la pomme de terre proposée, vendredi, à des prix fluctuant entre 45 et 50 da/kg, contre 50 DA pour le kg de tomate, 60 DA pour l'oignon, et 70 DA pour la carotte.Chez les grossistes de la wilaya, la mercuriale des légumes et fruits s'affiche comme suit : la tomate à 32 DA/kg, le concombre à 28 DA/kg, la courgette à 15 DA/kg, la pomme de terre à 35 DA/kg, la carotte à 40 DA/kg, et la banane à 300 DA/kg.Pour M. Amer, un citoyen approché par l'APS, cette stabilité des prix contribue à la préservation du pouvoir d'achat du citoyen, tout en mettant un terme à la flambée des mois écoulés , au moment où sa concitoyenne Aicha, une femme au foyer, a émis le souhait que ces pris "perdurent, au moins, jusqu'au mois sacré du Ramadhan, afin de nous départir de la sempiternelle habitude qui veut que les prix flambent à la veille du mois sacré" .Le président de l'association des commerçants de gros de fruits et légumes, Laid Boutira a, quant à lui, estimé que les prix de gros sont à la portée des détaillants, de façon à ce que ces derniers proposent des prix cléments aux citoyens, non sans souligner la contribution des produits maraichers introduits, à partir de wilayas voisines, dans la baisse de leur cours .A son tour, le président de l'association de protection et sécurité du consommateur, Djilali Kasmi a expliqué cette stabilité des prix des fruits et légumes, comparativement aux années précédentes, par un équilibre dans l'offre et de la demande, constaté sur le marché, conjugué à une prise de conscience chez le citoyen, qui n'acquiert plus désormais de grandes quantités de produits en vue de leur stockage.Il a, d'ailleurs, plaidé en faveur d'une culture de consommation de produits frais, tout en évitant le stockage et la congélation de produits, qui, outre, leurs risques sur la santé, sont à l'origine d'un déséquilibre sur le marché, qui mène à la spéculation, a-t-il estimé. Non au gaspillage alimentaire...Selon M. Kasmi, l'association de protection et sécurité du consommateur s'apprête au lancement durant la dernière semaine précédant le mois sacré, d'une campagne de sensibilisation contre le gaspillage alimentaire.L'objectif visé, a-t-il déclaré, est d'inciter le citoyen à éviter le gaspillage des produits alimentaires de large consommation, durant le mois sacré du Ramadhan, connu justement par une prolifération de ce phénomène (gaspillage), pourtant très loin des préceptes de notre religion islamique, a-t-il déploré.Une autre campagne de prévention contre les intoxications alimentaires est, également, programmée du 14 au 20 courant, en collaboration avec la direction du commerce de la wilaya et des associations du domaine, a signalé M. Kasmi.
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Posté Le : 16/05/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel S
Source : www.lemaghrebdz.com