A moins d'une vingtaine de jours de la rentrée scolaire, l'eternel problème du transport scolaire refait surface dans la majeure partie des localités de la daïra d'Ain El Turck.Dans la matinée d'hier, bon nombre d'habitants des localités côtières de la Madrague, Cap falcon et les Corales, se sont rapprochés du ‘Quotidien d'Oran', pour lancer un énième appel au wali d'Oran, pour l'octroi d'un quota de bus scolaires au profit de la daïra d'Ain El Turck. « Nous sommes considérés comme des zones d'ombre et nous méritons autant que les autres localités un apport en matière de transport scolaire », assure un habitant des Corales dont les enfants doivent parcourir près de 3 km pour rejoindre leur établissement scolaire. Ces parents d'élèves, affirment qu'ils veulent attirer l'attention des responsables pour renforcer le transport scolaire, dès cette reprise des cours. En effet, le sempiternel problème de transport des collégiens et des lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague et Les Coralès, revient encore, une fois de plus, s'inscrire sur la liste de l'absence de la prise en charge sur ce volet. En effet, le même calvaire est imposé, chaque début de l'année scolaire, à l'instar des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce, en raison de l'absence d'un véhicule de transport pour se rendre à leur collège et/ou leur lycée, situés dans la commune d'Aïn El Turck. Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de plomb, des grappes d'adolescents devront poireauter au bord de la route, reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d'un taxieur clandestin. Nombre d'entre eux arrivent ainsi en retard à leur établissement.
Ce déplorable état de fait s'ajoute également aux mêmes contraintes et autres désagréments dont sont confrontés les enfants scolarisés demeurant dans les localités La Madrague et les Coralès pour se rendre à leur école, située dans le village de Cap Falcon. Le désolant spectacle, qui s'identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la localité de la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre 6 et 10 ans, dont certains ne sont pas plus haut que de 3 pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de 3 km à pied pour se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents ignorent, en réalité, le danger qui les guette au bord de cet axe routier à grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l'infraction relative à la conduite en état d'ivresse est très répandue. Tôt le matin, ces écoliers se déplacent souvent dans l'obscurité et ce, en raison de la défaillance itérative de l'éclairage public qui se produit fréquemment en hiver, dans cette zone. Le même déplorable spectacle de collégiens et lycéens faisant du stop au bord de la route à la sortie de Cap Falcon, pour se rendre à leur établissement scolaire, situé dans la commune d'Aïn El Turck, agresse le regard du plus imperturbable. En effet, au même titre que les écoliers de la Madrague et ceux des Coralès, les collégiens et les lycéens de Cap Falcon sont aussi durement confrontés aux multiples désagréments enfantés par l'absence d'un véhicule de transport mis à leur disposition.
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Posté Le : 11/10/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com