Les commerces de vêtement ne désemplissent pas ces derniers jours, que ce soit dans la journée ou après l'Iftar.Des pères et mères de familles parfois accompagnés de leurs enfants, sont nombreux à sillonner les locaux commerciaux. Et comparativement à avant le Ramadhan, leur nombre est de loin beaucoup plus important. Ce qui suscite des inquiétudes quant au risque de propagation du coronavirus. Avec l'approche de l'Aid, le nombre de clients dans les magasins de vente de vêtements va certainement augmenter davantage. D'où la nécessité que les services concernés interviennent pour imposer le respect des mesures d'hygiène et l'application des protocoles sanitaires.
A voir l'anarchie et le laisser-aller qui caractérisent les opérations de vente et d'achat et le non-respect des moindres normes d'accueil des clients en ces temps de crise sanitaire, il est à affirmer que ces endroits risquent de devenir de véritables nids de contamination. Hier, dans certains magasins de vêtement au centre de la capitale, les clients ne trouvaient pas où mettre les pieds.
Certains locaux bien qu'exigus étaient noirs de monde. Des clients, des femmes pour la plupart, prennent, touchent puis posent des articles, sans que leurs mains soient désinfectés comme l'exige la réglementation.
Au marché de Meissonnier, à titre d'exemple, les magasins de vêtement enregistrent une forte affluence, qu'il est impossible de gérer. Si le nombre des vendeurs anarchiques a beaucoup diminué cette année, l'anarchie, elle, est restée de mise. Les citoyens dont la majorité cherchent des marchandises à bas prix, se sont rabattus sur les magasins proposant des articles à moindre frais. D'où d'ailleurs la forte affluence enregistrée dans certains d'entre eux.
Cette situation est aussi perceptible dans des commerces à la rue Larbi Ben M'hidi, à la place des Martyrs ou à Bab El Oued. Il est cependant à relever que le problème ne se pose pas que dans le nombre de personnes qui se trouvent dans un local commercial, il s'étend plutôt au comportement des gens, que ce soit dans la rue ou dans d'autres lieux commerciaux.
Faut-il citer le cas des marchés bondés à longueur de journée, sans que la plupart des clients portent de bavettes. Contrairement aux débuts de l'épidémie, on achète sans prendre le soin de désinfecter, ni se méfier si le même article a été touché par un autre client. Bizarrement, ce laisser-aller est facilité par un sentiment d'impunité en l'absence des agents de contrôle.
Il est d'ailleurs à préciser que les citoyens ne craignent plus de se faire verbaliser pour non-port de bavette ou non-respect de la distanciation physique. C'est dire que la responsabilité est partagée et que les dernières décisions des autorités publiques quant à la fermeté dans l'application des mesures de lutte contre le coronavirus sont tout bonnement ignorées.
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Posté Le : 04/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel G
Source : www.elwatan.com