Algérie

À quand un nouveau plan de circulation'



Il n'est pas aisé de circuler, en voiture dans la ville de Béjaïa, où les goulots d'étranglement se comptent par dizaines. L'absence d'un plan de circulation digne de ce nom et dont la faille principale se situe au niveau de l'implantation des arrêts de bus à proximité des carrefours, fait que la circulation automobile se fait de plus en plus dense ces dernières années.Cela est visible dans les grandes artères, où les voitures roulent carrément pare-chocs contre pare-chocs, en raison des bouchons qui se forment devant les arrêts de bus. La même densité est aussi remarquée dans les petites ruelles des quartiers qui ne sont connues, en principe, que des habitants et des riverains.
Pourtant, on n'est pas en pleine saison estivale, durant laquelle l'affluence des vacanciers est relativement élevée. Cela se comprendrait, mais en période de rentrée sociale et même en période normale, la circulation automobile est toujours perturbée. Le carrefour d'Aâmriou, dans le sens Ihaddaden-RN24 vers la côte Ouest, se traverse en moins de 10 minutes. Quand bien même si une trémie a été construite mais tout juste pour faciliter le flux vers Ihaddaden, dont le boulevard sera vite rattrapé par les bouchons, au niveau du marché Edimco et, plus loin, au carrefour des 1 000 Logements. Pour rejoindre l'entrée sud de Béjaïa, Bir Slam, il faudra traverser tout le quartier d'Ighil Ouazzoug, en roulant à pas de tortue, tant les stationnements anarchiques gênent le flux de voitures au centre-ville. La rue de la Liberté et le boulevard Amirouche sont constamment pleins de véhicules. Quant à la rue Benboulaid l'arrêt des bus, maintes fois dénoncé par les riverains, provoque souvent des ralentissements, voire des blocages tout au long de la journée.
Aux quatre chemins, dans le sens RN12-RN 9 vers la côte Est, le seul point d'achoppement, selon les automobilistes, se «manifeste» tout le temps. Le bouchon, éliminé grâce à la réalisation d'un échangeur, n'a fait que se déplacer un peu plus loin, à l'entrée Est de la ville et plus exactement au pont Skala.
Au niveau de Tala Ouriane, sur la RN 24 menant vers la côte Ouest, la circulation est bloquée depuis le goulot d'Aâmriou. Les chauffards doublent sur l'accotement et sur la voie de gauche, au risque d'entrer en collision frontale avec les véhicules qui viennent en sens inverse. Les jours de week-end, le trafic double pratiquement sur toutes les routes de la commune de Béjaïa. Cela se ressent, notamment sur les grandes artères et les carrefours.
Les feux rouges dont la ville de Béjaïa s'est équipée, n'ont pas réglé le problème de fluidité de la circulation automobile, les autres, celui de l'Edimco sur le boulevard Krim Belkcaem, créent plus de désagréments pour les automobilistes que de faciliter la circulation. Pour traverser certains carrefours qui ne sont pas dotés de feux tricolores, comme Aâmriou ou celui de la cité Tobbal, à hauteur de la route des Aurès, il vaut mieux garder son calme.


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