A quand le relogement des habitants de Diar Chouhada '

Plus de 180 familles y vivent dans des conditions déplorables.Plus de 180 familles du quartier Diar Chouhada vivent dans un dénuement total. C'est le moins qu'on puisse dire. Elles habitent dans des taudis insalubres et sans aucune commodité, entre lesquels s'accumulent des ordures ménagères au milieu de grandes flaques d'eaux usées, offrant un spectacle triste et désolant. Ces habitants attendent depuis plus de cinq ans qu'ils soient relogés dans des logements décents, mais à ce jour, les autorités locales n'affichent aucun projet pour résoudre le problème.Un véritable calvaire qu'endurent plus de cinq cents âmes. La misère, accentuée par le chômage et l'oisiveté, est devenue le lot quotidien de ces pauvres gens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Lors des précipitations qui se sont abattues sur la wilaya au mois d'octobre dernier, ces familles ont passé deux nuits les pieds dans l'eau à cause des infiltrations.Ajoutez à cela le manque d'éclairage public, l'eau potable et le gaz de ville. Après avoir usé de tous les moyens réglementaires pour dénoncer cette situation déplorable qui persiste depuis plusieurs années, ces familles qui se disent victimes de marginalisation et de hogra, ont décidé en fin de semaine écoulée de fermer le siège de la daïra empêchant tout accès au personnel, réclamant leur relogement immédiat dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP), surtout que certains d'entre eux affirment avoir reçu, il y a quelques mois, une décision de pré affectation de logement à la nouvelle cité «Elaarami».Les habitants pointent du doigt le service du logement de la daïra de Tébessa lequel, selon eux, tergiverse à prendre une décision quant à leur relogement et ce depuis 2009. Jusque-là aucune action n'a été entreprise par le service du logement concerné. «Comme d'habitude, les services de la daïra nous endorment, mais nous leur disons que tous les habitants sont déterminés à aller jusqu'au bout.», a menacé un contestataire devant le siège de la daïra. Ces habitants, pour la plupart au chômage, semblent ne pas décolérer. Ils menacent de maintenir la protesta jusqu'à satisfaction de leurs revendications.