Algérie

A quand le procès '



A quand le procès '
Le procès de Moumen Khalifa est attendu avec impatience. Extradé fin décembre 2013, l'ex-golden boy comparaîtra de nouveau devant le tribunal soit à Alger soit à Blida. Les autorités judiciaires avaient promis un procès public et de lever le voile sur une affaire qui a duré plus de 10 ans.Le procès de Moumen Khalifa est attendu avec impatience. Extradé fin décembre 2013, l'ex-golden boy comparaîtra de nouveau devant le tribunal soit à Alger soit à Blida. Les autorités judiciaires avaient promis un procès public et de lever le voile sur une affaire qui a duré plus de 10 ans.Moumen Khalifa qui devra comparaître selon des sources en juin prochain mais sans donner plus de détail, bénéficie déjà d'un groupe liste d'avocats prêts à le défendre. Jugé par contumace en juillet 2007 par le tribunal de Blida à la réclusion à perpétuité, l'ex-milliardaire sera de nouveau sous les projecteurs avec 78 autres accusés.On se rappelle la déclaration de Tayeb Louh, l'actuel ministre de la Justice qui avait affirmé au lendemain de l'extradition du rescapé « qu'il y a une loi, des procédures pénales et d'autres dispositions prévues par le système législatif national qui stipulent des procédures connues pour le déroulement de l'action judiciaire. Dans l'affaire Khalifa Bank, ces procédures se poursuivent normalement », en précisant que « les procédures aboutiront à un procès public conformément à la loi ».Aucun détail n'est venu s'ajouter après cette déclaration où le détenu a été incarcéré dans un établissement pénitencier sans en connaître le lieu. Il est vrai que le procès du siècle où l'accusé devra répondre à nouveau sur plusieurs chefs d'inculpations est une aubaine pour la justice algérienne.Des délits de banqueroute et faillite frauduleuse ayant coûté un préjudice évalué entre 1,7 et 5 milliards de dollars à l'Etat et aux épargnants seront retenus comme charges. De plus, l'accusé devra également livrer ses secrets sur ses transactions douteuses à l'étranger dans un autre procès qui se tiendra, cette fois à Paris à la même date. L'autre dossier est celui du transfert des devises vers l'étranger de manière illégale qui sera le fait nouveau de ce procès. Toutefois, la complexité du dossier fait que la partie ne sera pas facile.L'un des avocats de Khalifa notait il y a quelques mois que ce dernier est en droit de demander un pourvoi en cassation au tribunal qui doit le juger. Ce qui complique la procédure, c'est le fait que le principal accusé ait demandé aux autorités d'appliquer le recours à la cassation estimant qu'il a été injustement condamné en son absence. Pour l'heure, des sources affirment que la Cour suprême a accepté des pourvois en cassation des 78 accusés dans l'affaire.Pour Moumen Khalifa, des révélations sur son accointance avec de hauts responsables politiques de l'époque sont la thèse qui le créditera de la théorie du complot sur sa personne. De son exil à Londres, le milliardaire déchu avait toujours soutenu qu'une cabale était orchestrée contre lui en livrant même des noms de ministres dans le gouvernement d'alors. Mais pour l'heure, le timing du déroulement du procès n'est pas fortuit.La réélection de Bouteflika joue beaucoup sur l'impact de cette affaire et ses incidences à l'international. C'est un test pour la justice algérienne dont on dit qu'elle doit promettre un procès équitable et sans fioritures.Moumen Khalifa qui devra comparaître selon des sources en juin prochain mais sans donner plus de détail, bénéficie déjà d'un groupe liste d'avocats prêts à le défendre. Jugé par contumace en juillet 2007 par le tribunal de Blida à la réclusion à perpétuité, l'ex-milliardaire sera de nouveau sous les projecteurs avec 78 autres accusés.On se rappelle la déclaration de Tayeb Louh, l'actuel ministre de la Justice qui avait affirmé au lendemain de l'extradition du rescapé « qu'il y a une loi, des procédures pénales et d'autres dispositions prévues par le système législatif national qui stipulent des procédures connues pour le déroulement de l'action judiciaire. Dans l'affaire Khalifa Bank, ces procédures se poursuivent normalement », en précisant que « les procédures aboutiront à un procès public conformément à la loi ».Aucun détail n'est venu s'ajouter après cette déclaration où le détenu a été incarcéré dans un établissement pénitencier sans en connaître le lieu. Il est vrai que le procès du siècle où l'accusé devra répondre à nouveau sur plusieurs chefs d'inculpations est une aubaine pour la justice algérienne.Des délits de banqueroute et faillite frauduleuse ayant coûté un préjudice évalué entre 1,7 et 5 milliards de dollars à l'Etat et aux épargnants seront retenus comme charges. De plus, l'accusé devra également livrer ses secrets sur ses transactions douteuses à l'étranger dans un autre procès qui se tiendra, cette fois à Paris à la même date. L'autre dossier est celui du transfert des devises vers l'étranger de manière illégale qui sera le fait nouveau de ce procès. Toutefois, la complexité du dossier fait que la partie ne sera pas facile.L'un des avocats de Khalifa notait il y a quelques mois que ce dernier est en droit de demander un pourvoi en cassation au tribunal qui doit le juger. Ce qui complique la procédure, c'est le fait que le principal accusé ait demandé aux autorités d'appliquer le recours à la cassation estimant qu'il a été injustement condamné en son absence. Pour l'heure, des sources affirment que la Cour suprême a accepté des pourvois en cassation des 78 accusés dans l'affaire.Pour Moumen Khalifa, des révélations sur son accointance avec de hauts responsables politiques de l'époque sont la thèse qui le créditera de la théorie du complot sur sa personne. De son exil à Londres, le milliardaire déchu avait toujours soutenu qu'une cabale était orchestrée contre lui en livrant même des noms de ministres dans le gouvernement d'alors. Mais pour l'heure, le timing du déroulement du procès n'est pas fortuit.La réélection de Bouteflika joue beaucoup sur l'impact de cette affaire et ses incidences à l'international. C'est un test pour la justice algérienne dont on dit qu'elle doit promettre un procès équitable et sans fioritures.




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