Algérie

À quand la réouverture'



Les piscines ne sont toujours pas concernées par la réouverture. Cette mesure, prise l'été l'année dernière dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, porte essentiellement sur la réouverture graduelle et contrôlée des espaces récréatifs et des lieux de plaisance, en tant que mesure de levée progressive du confinement imposé par la crise sanitaire.La décision de reprise de ces activités exclut les piscines et autres bassins de natation, à l'intérieur des hôtels. Jusque là, tout va bien. Contre toute attente, ladite mesure ne semble concerner que le secteur public frappé, lui aussi, de plein fouet par cette crise. Celui-ci a mis à sec ses piscines laissant place au secteur privé de tirer d'importants dividendes en versant brutalement dans le déni et le cafouillage en ouvrant. Il s'agit essentiellement de plusieurs complexes touristiques et autres hôtels ayant jugé utile d'ouvrir, outre les espaces de détente et des loisirs, leurs piscines au grand public, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, monnayant leurs services contre de colossales factures oscillant entre 2 000 et 3 000 dinars. «Cela est à la fois inadmissible», dénonce un coach spécialisé dans l'apprentissage de la natation, ajoutant que «notre profession est compromise de par cette mesure qui nous pourchasse depuis près d'une année». Cela se passe alors que le calendrier du déconfinement, les salles de sport, gymnases et les piscines ont été donnés pour être ouverts graduellement par les pouvoirs publics. D'autant plus que des activités sportives de plein air et dans les lieux couverts ont nettement repris. Ainsi donc, se rendre dans les piscines publiques est quasiment impossible pour les faibles bourses. Ces Algériens ne peuvent enfin pas reprendre le chemin de ce loisir après la fermeture qui a aura duré plus d'un an.
Ces établissements de récréation ont baissé rideau suite aux recommandations «alarmantes» émises par les spécialistes, la lutte contre la propagation de la Covid-19 oblige. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, aucun calendrier de réouverture de ces lieux n'a été avancé, prolongeant, de jour en jour, la patience des adeptes de la brasse et de plusieurs dizaines d'adhérents de ces grands bassins. Mieux encore, une telle problématique semble constituer les grandes omissions des responsables en charge de la gestion de ces infrastructures à la fois sportives et récréatives, sachant que les activités sportives ont repris. Il s'agit essentiellement du Championnat national de football. «Nous n'abordons même pas ce sujet sachant à l'avance que la crise sanitaire ne nous le permet pas», a-t-on déploré, alors que les «adhérents des piscines publiques attendent avec impatience la réouverture des piscines municipales».
En attendant, le littoral oranais, notamment la corniche, connaît une affluence exceptionnelle. Des milliers d'estivants se sont rués sur les plages autorisées à la baignade. C'était l'envahissement, avec des embouteillages s'étendant sur plusieurs kilomètres. Les estivants venant de toutes les communes, s'agglutinent sur les plages d'Aïn Türck, de Bousfer, d'El Ançor.
Les températures caniculaires sévissant, ces derniers jours, obligent.
Le constat est de visu perceptible. Dès le vendredi, la fréquence est à son apogée.


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