Algérie

À quand la réalisation d’un marché couvert ?



L’opération de réhabilitation des marchés hebdomadaires d’Oum El Bouaghi et d’Aïn Beïda a été achevée, dernièrement, selon la direction du commerce de la wilaya d’Oum El Bouaghi. Initiée par le ministère du Commerce dans le cadre du programme de la croissance économique, destinée à la réhabilitation des marchés de détails, l’opération, dont l’enveloppe financière est estimée à 16 milliards de centimes, a concerné la réalisation de stands de vente au chef-lieu de wilaya et des plate-formes à Aïn Beïda La réalisation de plus d’une centaine de stands au marché hebdomadaire du chef- lieu de wilaya et l’aménagement des plate-formes revêtues des trottoirs à Aïn Beïda, est destinée à atténuer quelque peu le développement anarchique et croissant de l’informel qui est en train de squatter tout sur son passage : ruelles, trottoirs, clôtures des établissements, espaces publics.
Si l’objectif primordial de cette opération  d’envergure, dans l’attente d’une série d’autres, est destiné, selon les services concernés, à réhabiliter les espaces de l’activité du commerce ambulant, il y a lieu de rappeler la nécessité de réaliser des marchés couverts dans les grandes agglomérations pour permettre aux citoyens de faire leurs emplettes au quotidien.
Dans ce contexte, l’absence d’un marché couvert au chef-lieu de wilaya est plus qu’aberrante pour une ville de plus de 80 000 habitants. Pourtant, le projet de réalisation a été entamé et achevé dans les années 1980, mais l’infrastructure fut transformée, à l’époque, en maison de la culture, alors que la bâtisse conçue avec des milliards ne s’y prêtait pas de par son architecture. La preuve est que toute l’infrastructure fait actuellement l’objet de réhabilitation.
Du coup, les habitants du chef-lieu de wilaya, en l’absence d’un marché couvert,  se retrouvent contraints de faire leurs emplettes chaque semaine au marché  hebdomadaire ou subir le diktat des pseu-do-commerçants à des prix souvent très élevés. D’ailleurs, en matière de prix la cherté au niveau du chef-lieu de wilaya dépasse souvent les limites de l’entendement, à tel point que les gens véhiculés n’hésitent pas à faire de longues distances jusqu’à Constantine ou à Aïn Beïda pour s’approvisionner.


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