Algérie

A quand la mise en service du CET de Boughareb '


Après plusieurs et vaines tentatives d'organiser le ramassage des déchets urbains dans la wilaya de Constantine, une solution a été trouvée avec la création et l'élargissement, à la fin 2005 à Boughareb, dans la commune de Benbadis, distante de 30 km du chef-lieu de wilaya, du centre d'enfouissement technique (CET) de ces déchets. Une enveloppe budgétaire d'environ 500 MDA (millions), prélevée sur le budget d'équipement de l'Etat, a été consacrée à la réalisation de cette unité, apprend-on de sources généralement bien informées. Le cahier des charges prévoyait la création d'un casier de un hectare, capable d'assurer six mois de stockage de déchets urbains provenant des communes de Constantine, Aïn Abid, Ouled Rahmoun, Benbadis et Aïn S'mara, représentant au total 500 t/jour de déchets, la ville de Constantine générant à elle seule 370 t/jour. Il aura fallu donc un peu plus de trois ans pour réaliser un centre d'enfouissement, par ailleurs techniquement achevé depuis plusieurs mois. Pourtant, celui-ci n'est toujours pas fonctionnel, indiquent nos sources. La mise en service de ce CET, érigé en principe à l'échelon local en établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), a pris un retard considérable, ajoute notre source, car l'arrêté régissant les centres d'enfouissement technique à l'échelle nationale, qui devait être signé conjointement par le ministère de l'Industrie et celui de l'Aménagement du territoire et du Tourisme, n'est pas encore entré en vigueur à ce jour. A l'image du parking à étages de l'avenue Zaâmouche et de la nouvelle aérogare de l'aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine, des projets mal conçus, devenus des gouffres financiers ne trouvant pas d'entreprises pour les achever, la mise en service du CET de Boughareb semble elle aussi végéter alors que les décharges non contrôlées, qui représentent une importante source de pollution et un sérieux vecteur de dégradation du cadre de vie et des espaces naturels, continuent, comme on peut le constater à proliférer, à travers nos villes et nos cités.
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