À quand la fin des travaux d'aménagement de la cité Les Genêts '

Entamés depuis près de deux années, les travaux d'aménagement urbain au niveau de la cité Les Genêts, au centre-ville de Tizi Ouzou, semblent s'éterniser, au grand dam des résidents. Cette cité fut par le passé un véritable havre de paix avant les événements de 2001, où elle a connu une dégradation progressive, au point où les caves où l'on y jouait de la musique des Beatles ou des Rolling Stones ou encore du Moustaki, où on étudiait les langues, y compris le russe, ont été transformées en lieu de confection de cocktails Molotov. Mais depuis un certain temps, cette cité rebelle est mal récompensée en retour. Alors que les nombreuses cités de la ville ont bénéficié d'un programme de réhabilitation, aux Genêts, c'est le calvaire depuis que des travaux du même type ont été engagés. Mais voilà, ils traînent en longueur à cause de la défaillance de l'entreprise en charge de la réalisation du réseau d'AEP et d'assainissement. « On voit les travailleurs de cette entreprise deux à trois jours sur le chantier, avant de disparaître pour plusieurs semaines », nous dira un habitant de cette cité. Excédés par la poussière et la boue qui sont devenues leur lot quotidien, des habitants ont interpellé pour la énième fois, les autorités locales pour que cette situation qui les incommode cesse dans les meilleurs délais. « Notre patience a des limites, nous ne pouvons continuer à subir ce que l'on subit actuellement. Il est grand temps de voir le chantier renforcé pour en finir avec tous ces désagréments », vocifère un habitant. Ce dernier déplore aussi ces fils électriques qui traversent la cité pour alimenter les baraques du marché « Tranbendo » mitoyen. « Un maillage qui pourrait provoquer une catastrophe »,dira-t-il, non sans interpeller justement les voisins qui se rendent complices d'une telle situation, en branchant sur leur compteur les fils alimentant ces baraques de fortune. C'est pourquoi, là encore, les services de la Sonelgaz sont interpellés pour qu'il soit mis fin à cet enchevêtrement de fils. En attendant que des solutions idoines soient trouvées au plus vite, les habitants des Genêts continuent à vivre le calvaire.