Algérie

À quand la construction de la maison d'hébergement pour les cancéreux '



Les personnes atteintes du cancer issues d'autres wilayas du pays et prises en charge en ambulatoire pour des cures de chimiothérapie et de radiothérapie, au niveau des structures spécialisées de la wilaya de Tizi-Ouzou, se heurtent à un problème d'hébergement, durant leur période de traitement.Une véritable galère pour beaucoup d'entre ces malades qui se voient obligés de financer rubis sur l'ongle et à prix fort leur séjour, afin de pouvoir être plus près de l'établissement hospitalier où ils devaient subir les soins qui leur ont été prescrits. «Certains, nous a-t-on dit, auraient même raté le rendez-vous qui leur a été fixé pour subir leur traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie, faute d'hébergement».
Ces patients, dont beaucoup sont de condition modeste, deviennent la cible d'une nouvelle filière de bailleurs attirés par l'émergence d'une nouvelle niche très lucrative : l'hébergement des cancéreux. Le tarif de la location d'un appartement, avons-nous appris, est fixé entre 3 000 et 3 500 DA/jour. Une véritable saignée pour les modestes bourses de beaucoup parmi ces malades, «d'autant plus que le séjour peut s'étaler sur un à trois mois, période durant laquelle les patients devront subir entre 30 et 35 séances de cure de chimiothérapie ou de radiothérapie», témoigne une source au fait de la situation.
De fait, la construction d'une structure d'accueil dédiée à ces patients devient une urgence pour soulager, un tant soit peu, leur détresse.
Pourtant, des projets portés par des particuliers et des personnes morales (association) existent. Ils attendent juste d'être libérés par les services de l'Etat concernés.
Après l'initiative annoncée en 2017 par la section locale de l'association El-Fedjr d'aide aux personnes cancéreuses et qui n'a pu aboutir, «malgré l'accord de principe donné par les autorités locales», se plaint la présidente de ladite association, dans une déclaration reprise par l'APS, c'est au tour d'un citoyen de Draâ-Ben-Khedda de présenter un dossier aux autorités pour la réalisation d'une maison d'hôte pour les cancéreux.
Ce citoyen, A. Rezouk, puisque c'est de lui qu'il s'agit, commerçant de son état et président d'une association à caractère social, met en avant son expérience dans l'hébergement «à titre gracieux», tient-il à préciser, de plusieurs personnes atteintes de cancer provenant de plusieurs wilayas. «Depuis le début de l'activité de radiothérapie au CLCC de Draâ-Ben-Khedda, en 2017, j'ai pu assurer l'hébergement à titre gracieux - et j'invite quiconque voulant le vérifier - de 300 personnes venant des wilayas de Béjaïa, Bouira, Sidi-Bel-Abbès, Djelfa, Oran, Tiaret, Mostaganem, Biskra, Boussaâda, Aïn Defla...» Et d'annoncer : «J'ai adressé au wali de Tizi-Ouzou, il y a huit mois, une demande pour la construction d'une structure d'hébergement pour les cancéreux qui sera implantée dans l'enceinte même de l'établissement de santé. Lors de l'entrevue que m'a accordée le chef de l'exécutif, des instructions ont même été données aux responsables des secteurs concernés (DSP, DUC) pour l'élaboration d'une étude de faisabilité du projet.» Notre interlocuteur ajoute qu'il ne perd pas l'espoir de voir son initiative prise en charge. «Je viens d'envoyer une lettre de rappel au wali, en date du 11 mars 2021, où j'ai réitéré mon désir et ma volonté de construire l'établissement en question», plaide le porteur du projet qui affirme qu'«une esquisse du bâtiment de 300 m2 en R+3 et d'une capacité d'accueil de plus de 80 personnes a été réalisée gratuitement par un bureau d'architecture. Des âmes charitables, entre autres des entrepreneurs en bâtiment, ont fait part de leur disponibilité d'accompagner l'initiative», assure-t-il. Qu'en est-il de l'avancée du projet ' «Dernièrement, le 17 juin 2021, j'ai eu à prendre part à une réunion que le chef de cabinet du wali a organisée en présence du chef de daïra de Draâ-Ben-Khedda, de l'administratrice de l'APC de la même ville, des représentants de la DUC et de la DSP, l'ordre du jour étant de faire le point sur la construction du projet qui est, malheureusement, au point mort puisqu'aucune décision n'a été prise pour trouver une solution au problème de l'occupation de la parcelle destinée à la construction de la structure par une citoyenne de la ville qui en revendique la propriété», assure notre interlocuteur qui dit avoir proposé, durant la même réunion, de dégager une autre parcelle de 300 m2 sur le même site, «au lieu de perdre du temps à attendre le règlement du litige sur lequel la justice est appelée à se prononcer».
B. T.
Azeffoun
Découverte du corps sans vie de l'enseignant de Boudjima, disparu samedi dernier
Le corps sans vie de K. A., enseignant au lycée de Boudjima, a été retrouvé dans un bois mitoyen de la plage Le Caroubier, à la périphérie de la ville de l'ex-Port-Gueydon (Azeffoun). Portée disparue depuis l'après-midi de samedi, au niveau de la même ville, la victime, âgée de 46 ans, est originaire du village Abizar, dans la commune de Timizart, au nord-est de Tizi-Ouzou. La nouvelle du décès de K. A. a été relayée par des sources du village de la victime qui avaient, auparavant, alerté sur sa disparition.
B. T.


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