Algérie

À quand l'impôt sur la fortune '



À quand l'impôt sur la fortune '
L'Algérie est aujourd'hui confrontée à l'effondrement des cours du prix des hydrocarbures. Pour y faire face, des mesures liées à la rationalisation des dépenses et les appels à l'austérité budgétaire par le gouvernement, n'ont pas manqué.L'Algérie est aujourd'hui confrontée à l'effondrement des cours du prix des hydrocarbures. Pour y faire face, des mesures liées à la rationalisation des dépenses et les appels à l'austérité budgétaire par le gouvernement, n'ont pas manqué.Une année durant laquelle les incertitudes sur l'économie nationale se sont renforcées avec la baisse des recettes des hydrocarbures, mais surtout en l'absence d'une véritable stratégie de relance économique.Le simple citoyen souffre le martyre. Tout simplement, entre le discours et la réalité, c'est tout un fossé qui s'est creusé. Et depuis rien de concret n'a suivi. Mais la société soucieuse et observatrice d'une telle situation suit l'actualité avec un grand intérêt, car pour elle selon les propos recueillis sur le terrain, tout simplement il y va de l'avenir de tout un pays.Et ce dernier est l'affaire de tous. Surtout pour ceux qui ont plus de moyens, qui selon l'Association des concessionnaires multimarques (ACM), entre 50 et 100 voitures luxueuses seraient vendues mensuellement en Algérie. Pour cette frange de la société, la crise économique, est le dernier de leur souci. C'est en tout cas ce qu'a révélé l'Association des concessionnaires multimarques (ACM), affirmant que ces voitures affichées à des prix de plus d'un milliard de centimes ont été commercialisées au cours des trois derniers mois.Ce qui contredit, bien entendu, les récentes déclarations du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, affirmant que "l'ère d'importation des voitures dernier cri est révolue !" Cela se passe dans un contexte marqué par l'austérité décidée par le gouvernement, qui tente par tous les moyens de trouver des alternatives aux hydrocarbures qui continuent leur chute libre sur le marché mondial.Youcef Nebbache, président d'ACM, a estimé le nombre de voitures luxueuses vendues au cours de ces trois derniers mois entre 50 et 100, dont le prix de chacune d'elles dépasse les 10.000.000 DA (1 milliard de centimes). Il s'agit des marques Porsche, Mercedes, Ferrari et Audi.En revanche, les ventes de véhicules destinés aux simples citoyens ont chuté en raison de la hausse de leur prix de près de 30 % depuis le début du mois en cours. Nebbache ajoute que les ventes des voitures luxueuses se poursuivent de manière ordinaire au niveau des points de vente.Selon une étude du New World Wealth, un cabinet de consulting basé en Grande-Bretagne, le nombre de millionnaires (personnes possédant un million de dollars ou plus plus de 10 milliards de centimes en dinars) en Algérie était de 4.100 en 2012 et serait de 5.600 d'ici à 2020. Si les activités de leurs entreprises sont recensées et rentables, leurs fortunes personnelles ne sont pas du domaine public.Alors qu'aux Etat-Unis ou en France les noms des Américains et Français les plus nantis sont répertoriés et suivis régulièrement, en Algérie, parler d'argent reste malheureusement tabou. Suite à cette crise économique, le gouvernement ira-t-il jusqu'à proposer un projet sur l'impôt sur la fortune 'Une année durant laquelle les incertitudes sur l'économie nationale se sont renforcées avec la baisse des recettes des hydrocarbures, mais surtout en l'absence d'une véritable stratégie de relance économique.Le simple citoyen souffre le martyre. Tout simplement, entre le discours et la réalité, c'est tout un fossé qui s'est creusé. Et depuis rien de concret n'a suivi. Mais la société soucieuse et observatrice d'une telle situation suit l'actualité avec un grand intérêt, car pour elle selon les propos recueillis sur le terrain, tout simplement il y va de l'avenir de tout un pays.Et ce dernier est l'affaire de tous. Surtout pour ceux qui ont plus de moyens, qui selon l'Association des concessionnaires multimarques (ACM), entre 50 et 100 voitures luxueuses seraient vendues mensuellement en Algérie. Pour cette frange de la société, la crise économique, est le dernier de leur souci. C'est en tout cas ce qu'a révélé l'Association des concessionnaires multimarques (ACM), affirmant que ces voitures affichées à des prix de plus d'un milliard de centimes ont été commercialisées au cours des trois derniers mois.Ce qui contredit, bien entendu, les récentes déclarations du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, affirmant que "l'ère d'importation des voitures dernier cri est révolue !" Cela se passe dans un contexte marqué par l'austérité décidée par le gouvernement, qui tente par tous les moyens de trouver des alternatives aux hydrocarbures qui continuent leur chute libre sur le marché mondial.Youcef Nebbache, président d'ACM, a estimé le nombre de voitures luxueuses vendues au cours de ces trois derniers mois entre 50 et 100, dont le prix de chacune d'elles dépasse les 10.000.000 DA (1 milliard de centimes). Il s'agit des marques Porsche, Mercedes, Ferrari et Audi.En revanche, les ventes de véhicules destinés aux simples citoyens ont chuté en raison de la hausse de leur prix de près de 30 % depuis le début du mois en cours. Nebbache ajoute que les ventes des voitures luxueuses se poursuivent de manière ordinaire au niveau des points de vente.Selon une étude du New World Wealth, un cabinet de consulting basé en Grande-Bretagne, le nombre de millionnaires (personnes possédant un million de dollars ou plus plus de 10 milliards de centimes en dinars) en Algérie était de 4.100 en 2012 et serait de 5.600 d'ici à 2020. Si les activités de leurs entreprises sont recensées et rentables, leurs fortunes personnelles ne sont pas du domaine public.Alors qu'aux Etat-Unis ou en France les noms des Américains et Français les plus nantis sont répertoriés et suivis régulièrement, en Algérie, parler d'argent reste malheureusement tabou. Suite à cette crise économique, le gouvernement ira-t-il jusqu'à proposer un projet sur l'impôt sur la fortune '




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