Inscrit en 2008,
le projet de l'établissement hospitalier de Haï Nedjma (ex-Chteïbo) demeure un
voeu pieux. Les explications de ce grand retard divergent. Chacune des parties
intervenantes décline sa responsabilité de l'apathie que connaît le projet, qui
n'a pas encore vu la pose de sa première pierre. La population redoute de voir
ce projet retiré de leur localité si les choses continuent ainsi. Plus qu'une
appréhension, c'est une menace réelle.
La wilaya «menace» en effet de retirer ce
marché au cas où la concrétisation tarderait à venir. La localité de Aïn
El-Beida a vécu pareille mésaventure, au grand dam de ses milliers d'habitants.
Parce que cette collectivité, l'APC d'Es-Sénia en l'occurrence, a traité
l'opération avec lourdeur et désintéressement, elle s'est vue annuler le projet
d'une polyclinique, transféré ailleurs.
L'équipement sanitaire aurait été d'un apport
précieux pour cette agglomération surpeuplée. Pourtant, l'APC de Sidi Chahmi,
dont dépend le tentaculaire et hybride centre «urbain-industriel-commercial» de
Haï Nedjma, affirme avoir fait son travail, à savoir le choix du site. En
effet, les responsables de la municipalité disent avoir formulé plusieurs
propositions d'assiettes foncières pour la réalisation de l'hôpital. Selon une
source de l'APC, «le projet se poursuit normalement de notre côté et s'il y a
tergiversations, elles n'incombent pas à nos services». La même source ajoute
que «l'avis d'appel d'offres pour l'étude et la réalisation de l'infrastructure
sera lancé une fois les procédures menées à bout par les différents acteurs du
projet : la DLEP, la direction de la Santé, l'APC...)». Fait confirmé par un
responsable de la direction de la Santé et de la Population, qui rassure la
population de Sidi Chahmi que le projet verra le jour avant la fin de l'année
en cours.
Cet hôpital, d'une capacité de 240 lits, a
été projeté dans cette région peuplée (sans compter les agglomérations qui
gravitent autour, la commune de Sidi Chahmi compte quelque 80.000 âmes) pour, à
la fois, prendre en charge la population locale, qui ne dispose que d'un petit
établissement sanitaire de proximité, et diminuer la pression sur trois
hôpitaux, le CHUO, l'EHUO et El-Mohgoun.
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Posté Le : 14/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Saaïdia
Source : www.lequotidien-oran.com