Dans une requête remise à notre bureau, ils mettent en exergue les conditions d'habitation qualifiées d'infrahumaines, en ces termes : « En hiver, nous sommes exposés à de fréquentes inondations en raison de la vétusté du réseau des eaux usées, lequel n'est plus fonctionnel ; en été, c'est le calvaire, et le site est si étroit qu'en cas d'urgence il est très difficile de s'y mouvoir ; c'est un véritable ghetto d'où nous n'arrivons même pas à faire sortir nos mort. » C'est sur la base de ce constant alarmant qu'ils revendiquent la priorité dans les opérations de relogement. Les auteurs de cette requête affirment que le wali, qui leur a rendu visite par deux fois, s'est engagé à les reloger. Les habitants de l'ex-SAS se disent lésés comparativement aux occupants des sites précaires de Sidi Salem qui ont tous changé de standing à la faveur des programmes successifs d'éradication de l'un des plus grands bidonvilles du pays. Promu en futur pôle touristique, ce dernier a, depuis, opéré sa mue, alors que ladite cité continue d'entacher l'agglomération de Sidi Salem.
Posté Le : 31/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. S.
Source : www.elwatan.com