Algérie

A propos du contentieux archivistique algéro-français



J?ai pris connaissance, avec beaucoup de retard, mais néanmoins avec grande surprise, d?un article publié en 2004 (1) par Gérard Ermisse, alors chef de l?Inspection générale des Archives de France, sur le contentieux archivistique algéro-français.Ma surprise est d?autant plus grande que j?avais rencontré Gérard Ermisse (2) en diverses occasions de 2000 à 2005, et en divers lieux dont Abu Dhabi, sans qu?il ne m?en ait parlé, sachant qu?il m?avait cité personnellement dans son article qui a pour origine une communication faite au colloque d?Ajaccio de décembre 2000. Que mon collègue Ermisse défende la position française sur ce dossier, cela est normal, mais qu?il me cite nommément par deux fois en page 60, dans ce contentieux en tant que partie prenante, tout en m?attribuant un rôle personnel négatif, cela sort de la normale. Un contentieux entre deux Etats ne peut en aucune façon être réduit à un contentieux entre individus. La preuve: je ne suis plus directeur général des Archives nationales d?Algérie depuis le 10 mars 2001, mais le contentieux entre les deux pays demeure, et il est toujours d?actualité; ce ne sont pas les archivistes et historiens mobilisés des deux cotés de la Méditerranée, à la suite d?une nouvelle loi française sur les archives, qui risqueraient de me démentir! Je me dois, donc, de répondre, même avec retard, aux écrits de Gérard Ermisse, non pour entretenir une polémique quelconque, mais pour apporter des précisions et corriger certains faits historiques. Mon objectif donc, à travers cette contribution, outre d?éclaircir quelques aspects du contentieux, est de verser une pièce dans l?historique de ce dossier afin d?en équilibrer le contenu. Tant il est vrai que selon des adages bien français: «Qui ne dit mot consent», et «Les paroles s?en vont, les écrits restent». Et il va de soi qu?il n?est pas question pour moi de conjuguer au présent ce contentieux, n?ayant plus qualité à le faire depuis mars 2001! Je reprends donc les parties de l?article de Gérard Ermisse qui nécessitent clarifications et mises au point, et je joindrai en annexe le texte complet qui résume la version algérienne du «Contentieux archivistique algéro-français», dont j?avais assumé la direction en 1995, et la diffusion en 1996 en trois langues: arabe, français, anglais (3).  «Constantine, 1.000 ml d?archives transférées» (page 52)


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