Algérie

A propos des excuses de la France sur son passé colonial - François Hollande : ' Je souhaite que les choses soient dites '



A propos des excuses de la France sur son passé colonial - François Hollande : ' Je souhaite que les choses soient dites '
Le candidat à l’investiture du Parti socialiste français pour 2012, François Hollande, invité par la revue Jeune Afrique à se
positionner pour ou contre des excuses françaises sur le passé colonial en Algérie, a répondu : «Je souhaite que les choses soient dites.»

Dans un passage d’un entretien accordé à Jeune Afrique repris par l’APS, François Hollande a indiqué : «Je souhaite que les choses soient dites.

Nous allons célébrer en 2012 le cinquantième anniversaire de l’indépendance algérienne, ce sera l’occasion de rappeler ce qu’est le passé, l’histoire et ses douleurs multiples.» Et d’ajouter : «Il ne faut pas nous figer dans une commémoration qui sera forcément différente dans l’évocation du souvenir en Algérie et en France.»

Le député PS de Corrèze, qui n’a pas précisé s’il présentera, lui, des excuses au cas où il accéderait à la magistrature suprême en 2012, a estimé que les deux pays doivent être dans «une relation de confiance mutuelle et dans la construction de projets communs. Tant les liens humains, culturels et économiques nous unissent».

Invité à analyser pourquoi l’Algérie n’a pas été affectée par le mouvement de révolte qui a touché plusieurs pays arabes, il a indiqué que «l’idée de la concorde nationale demeure» et que l’Algérie se souvient de la décennie noire du terrorisme.

Il a dit aussi que «l’Algérie doit faire un double effort démocratique et de justice économique dans lequel l’attitude de Paris aura son importance».

Rédaction nationale


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