En décidant d'infliger un match à huis clos pour l'ESS pour la demi-finale de LDC face au TP Mazembe, la CAF voulait faire payer au football algérien le décès tragique du Camerounais Albert Ebossé. Pour beaucoup d'observateurs, la suspension du huis clos dont a fait objet le stade du 8 Mai 1945 de Sétif par la commission d'organisations des compétitions interclubs de la CAF pour le match aller des demi-finales de Ligue des champions d'Afrique face au TP Mazembe qui s'est joué avant-hier n'est que la conséquence de la mort tragique du joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé. Il est vrai qu'il y a eu un comportement négatif de la part des supporters ententistes dont le seul tort c'est d'avoir allumé quelques fumigènes. Cependant, pour ceux qui suivent de près les événements, l'instance dirigée par le Camerounais Issa Hayatou est plus particulièrement les membres de la commission de discipline voulaient à tout prix frappé fort pour faire payer le football algérien le décès du joueur camerounais Ebossé a travers la sanction du huis clos infligé au fief du club de la capitale des Hauts-Plateaux. D'ailleurs, dans ses différentes interventions médiatiques, le président Hassen Hamar n'a pas hésité à affirmer que cette sanction ne visait pas seulement son club mais tout le football algérien qu'on voulait lui faire endosser la mort d'Ebossé. "C'est une cabale qui est menée contre l'ESS et l'Algérie", a-t-il lancé. "Je ne dis pas que nos supporters n'ont pas une partie dans cette sanction mais quelque part, les responsables de la CAF voulaient à tout prix nous faire payer le décès du Camerounais Ebossé. Nous ne sommes pas des novices dans le football. L'ESS joue des compétitions africaines depuis belle lurette, il nous est très facile de mettre à nu toutes les magouilles et les cabales qui sont menées contre nous. C'est une sanction injuste et arbitraire. Je dirais à ces messieurs de la CAF que ni l'ESS ni la JSK d'ailleurs ne sont pour rien dans la mort du regretté Ebossé. C'est l'acte d'un inconscient comme il pourrait se produire dans n'importe quel stade au monde", a souligné le numéro un des Noir et Blanc au lendemain de l'annonce de la sanction du stade du 8 Mai 1945 par un match huis clos. C'est au fait, une première dans les annales du football africain puisque c'est la première fois qu'un match à ce niveau de la plus prestigieuse compétition interclubs du continent se joue sans la présence du public. Des actes plus graves se sont produits en effet dans plusieurs stades en Afrique dans le cadre des compétitions continentales mais sans pour autant que la CAF prenne des décisions de ce type, se contentant dans la majorité des cas d'infliger des sanctions financières, pas plus. Il faut dire par ailleurs que cette sanction dont a fait l'objet le club sétifien a étonné également plus d'un parmi les spécialistes du football africain qui ont vite fait le lien avec la mort d'Ebossé car pour eux ce n'est pas en allumant des fumigènes qu'un stade soit suspendu pour une affiche comme celle d'une demi-finale de la Ligue des champions d'Afrique.D'ailleurs certains sites spécialisés ne sont pas allés par trente-six chemins pour affirmer que le représentant algérien a été victime des jeux des coulisses de la CAF dont certains responsables sont au service des présidents qui sont prêts à offrir des ponts en or pour arriver à leurs fins tel le président du Tout Puissant Mazembe, Moïse Katumbi, qui n'est pas exempt de tout reproche dont la suspension de l'antre fétiche des supporters de l'Aigle noir, lui qui connaît assez bien le rôle de ces derniers pour avoir déjà passé "par là" à deux reprises en 2011 et en 2013.NomAdresse email
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Posté Le : 22/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fares R
Source : www.liberte-algerie.com